MecaLife va signer avec Jato Dynamics
Dans quelques jours, MecaLife va signer un contrat avec Jato Dynamics. Un accord qui vise à nourrir la base d'informations de l'entreprise française connue pour son service d'identification commerciale des véhicule importés. "Nous signons avec Jato Dynamics pour avoir des perspectives européennes", a confié au Journal de l'Automobile, le fondateur et dirigeant, Nicolas Porta. L'institut de données fournira notamment des informations sur le compte des véhicules vendus dans les show-room allemands et britanniques.
Une nouvelle relation qui dit tout des ambitions de la start-up française. MecaLife veut accompagner les professionnels au-delà des frontières hexagonales. "Une levée de fonds doit être validée au premier ou deuxième trimestre 2022, lâche Nicolas Porta. Elle financera notre expansion territoriale et notre montée en puissance industrielle". Le montant visé par l'entrepreneur n'a pas été révélé, mais la technologie nécessitera assurément de substantielles ressources.
Pour l'heure, MecaLife fonctionne encore avec méthode semi-automatisée. Un algorithme développé en interne dégrossit la tâche en traitant les numéros dimmatriculation pour retrouver les informations brutes, tandis qu'une équipe de salariés valident les dossiers à la main. La start-up se limite donc encore à travailler pour des professionnels dont les importations représentent des volumes modestes. La levée de fonds dotera l'entreprise de moyens d'absorber de grandes quantités de requêtes. Des prestations facturées pour le moment selon un système de crédit à consommer. Une unité s'échange contre 7,50 euros HT. Achetées par lot de 10, le montant unitaire tombe à 6,75 euros HT et par lot de 50 cela revient à 6 euros HT.
Une cote internationale affinée pour ambition
Etudier la configuration de sortie d'usine, ajuster la valeur en fonction des équipements présents et remettre une fiche signalétique détaillée du véhicule au revendeur qui en fait la demande, telle est la mission quotidienne de MecaLife. Nicolas Porta a acquis la conviction que cela contribue à soigner la satisfaction client, d'abord du professionnel qui se fournit à l'étranger, mais aussi de son client final informé en toute transparence. "Dans le cas de véhicules importés, il n'est pas rare de noter l'absence de certains équipements, explique le dirigeant. Cela est d'autant plus vrai en Allemagne où les catalogues comportent plus d'options que de packs comme en France".
De là à créer un service de cotation affinée, il n'y a qu'un pas. Les professionnels auront plus de transparence sur les équivalences par marché. Une obligation à l'heure de l'internationalisation des flux de véhicules. Il faudra cependant patienter. "Nous aurons une finesse de lecture par marché, mais il faut financer les jeux de données", temporise Nicolas Porta. Des discussions ont été ouvertes avec le groupe Leboncoin pour étudier les possibilités de collaboration avec Autovisual.
Plus proche de nous dans le calendrier, l'actualité porte sur la refonte des sites internet. Nicolas Porta souhaite mieux marquer la distinction entre MecaLife, son service BtoB, et MecaVIN, sa solution BtoC par qui l'histoire a commencé.
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