Autovision rejoint le CNPA
Petit rappel des faits. En mars 2011, le monde du contrôle technique voit l'arrivée du SCTV, Syndicat du contrôle technique des véhicules, créé pour représenter la profession, à l'initiative de plusieurs réseaux, ceux du groupe SGS en tête (Securitest et Auto Sécurité), ainsi qu'Autovision et Autosur. L'idée consiste alors à représenter les trois métiers du contrôle technique, à savoir les opérateurs réseaux, les exploitants de centres et les contrôleurs, auprès de tous les organismes paritaires. Une représentativité globale dont on reprochait l'absence au sein de la branche contrôle technique du CNPA, jugée pas suffisamment représentative des réseaux.
A cette époque, le CNPA voit bien évidemment cette dissidence d'un mauvais œil, considérant qu'un syndicat supplémentaire ne fera que diluer le message et retirer de son impact. Le réseau Dekra, seul contre tous, choisit de suivre l'organisation et sa branche présidée par Christian Sibrik.
Mais aujourd'hui, comme s'il avait entendu le message, le CNPA crée une nouvelle commission Réseaux qui vient compléter la commission affiliés et Indépendants, et ainsi renforcer sa représentativité globale. Du coup, Autovision et son président, Bernard Bourrier, ont choisi de rejoindre Dekra et le CNPA, avec plus de 1000 centres.
La branche du Contrôle technique du CNPA sera désormais structurée par deux commissions : l’une, dont la présidence revient à Nicolas Bouvier, président du réseau Dekra, et l’autre, la Commission Affiliés et Indépendants, présidée par Christian Sibrik, gérant de deux centres de contrôle en Picardie.
Désormais, les adhérents du CNPA représentent plus de 50% des parts de marché. Une puissance de nature à soutenir les discussions autour des sujets brulants que sont la réforme européenne en cours d’étude à Bruxelles, comme d’autres dossiers importants sur le plan national (système d’immatriculation des véhicules, extension du parc à contrôler, etc.)
"Le GPCTA et le SCTV ont le mérite d'avoir réellement fait évoluer les mentalités concernant l'apréhension du contrôle technique par les institutions et même par le CNPA lui-même, qui n'avait pas pris la mesure de l'importance du secteur. C'est aujourd'hui chose faite, et nous avons besoin de cette réprésentativité nationale et européenne forte. Ce n'est que de la sorte que l'on pourra démontrer l'effet redistributif du contrôle technique sur toute une filière. Sans oublier de poursuivre les combats pour la sécurité routière et les nombreux emplois que représente le CT en France", rappelle Bernard Bourrier.
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