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Distribution

Arval gère la tourmente

Publié le 30 mars 2007

Par David Paques
2 min de lecture
Portée par de bons résultats 2006, malgré des obstacles conjoncturels importants, Arval mise sur l'international pour la revente de ses VO. "Pour 2007, nous visons une croissance à deux chiffres de nos mises à la route et une croissance significative de notre parc...
Portée par de bons résultats 2006, malgré des obstacles conjoncturels importants, Arval mise sur l'international pour la revente de ses VO. "Pour 2007, nous visons une croissance à deux chiffres de nos mises à la route et une croissance significative de notre parc...

...dans la plupart des pays". A l'annonce des résultats d'activités de la filiale de BNP Paribas, Laurent Treca, président-directeur général d'Arval peut en effet être optimiste. Sur un marché français de la location longue durée en croissance de 4,4 %, Arval a vu son parc loué augmenté de 8,4 % à 183 796 véhicules et son parc total géré de 4,8 % à 198 868 véhicules. Le loueur gagne ainsi 0,5 point de part de marché à 18,2 %. De belles performances dont le loueur peut s'enorgueillir à la vue des perturbations observées l'an dernier sur les loyers.
Taux d'intérêts, prix du carburant, taxe sur les véhicules de sociétés (TVS), au total, Arval évalue la hausse des coûts d'usage à près de 130 euros par mois et par véhicule. Une hausse des loyers à laquelle se sont ajoutées la baisse des valeurs résiduelles directement imputables à la fermeture du marché de l'occasion algérien. "C'est un choc brutal qui a conduit à une situation irréversible", estime même Philippe Noubel, directeur général d'Arval. "Cela a surtout impacté le prix auquel nous revendons les véhicules", poursuit-il, et la rentabilité globale du loueur. En effet, au plus fort de la crise, une baisse moyenne de 700 euros par VO a en effet été constatée, revenue aujourd'hui entre 300 et 400 euros. Grâce à la mise en place d'une stratégie "occasion", Arval a pourtant su tirer son épingle du jeu.
L'an dernier, le groupe a vendu 131 500 VO dont 46 000 sur le marché français, soit une hausse de 13 % par rapport à 2005. Des résultats dus au lancement d'Arval Trading, filiale chargée de la revente à l'international, lancée en février 2006. En moins d'un an, l'entité a en effet réalisé 4 000 opérations, au départ de France et d'Italie et notamment à destination des pays de l'Est telle la Serbie. "Nous avons besoin de temps pour définir précisément les besoins de chaque marché", explique Philippe Noubel. En 2007, Arval Trading devrait donc passer un nouveau Cap. Arval entend vendre ainsi 180 000 véhicules d'occasions avant 2010. Oui, le loueur peut donc être optimiste.


David Paques

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