L'équilibre des forces entre les différentes motorisations est redevenu, en mai 2020, celui d'avant-crise. Les VO diesel dominent toujours, bien qu'ils aient cédé quelques miettes aux véhicules essence et hybrides.
Encore sous l'influence du confinement, les professionnels n'ont pas pesé bien lourd dans les transactions de VO en mai 2020. Les échanges entre particuliers allant bon train, les produits âgés ont réalisé les volumes les plus importants.
Le déconfinement a permis aux transactions de véhicules d'occasion de reprendre du rythme en mai 2020. Les dossiers en attente ont pu être finalisés et ont contribué à cumuler près de 321 000 reventes, atténuant l'effet d'inertie.
Avec la perte de six jours ouvrés en mai 2020, le marché automobile français du VP neuf a vu ses volumes diminuer de moitié, à moins de 100 000 unités écoulées. Un résultat toutefois de meilleur augure, après un mois d'avril catastrophique.
Avec 44 058 immatriculations de voitures particulières et utilitaires légers au compteur en mai 2020, le marché BtoB a retrouvé quelques couleurs après deux mois de confinement, synonymes d’un arrêt presque total d’activité.
L’an passé, les pays de l’UE ont fabriqué moins de VP qu'en 2018, alors que la demande s'est accrue. Cette tendance baissière a aussi été observée du côté des exportations, tandis que les importations ont progressé.
Sans surprise, le marché européen du véhicule utilitaire léger a accusé une rude chute en avril 2020, de près de 70 %. Depuis le début de l’année, celui-ci a perdu plus d’un tiers de ses immatriculations.
Le Premier ministre de la fédération a annoncé un plan de soutien à l'automobile dépassant 320 millions d'euros. De plus, les constructeurs, comme AvtoVaz ou Volkswagen, vont réduire le temps de travail dans leurs usines locales.
Avec un plongeon de 76,3 %, à seulement 270 682 unités, le marché VP dans l'Union européenne a touché le fond. Depuis janvier, la baisse est de 38,5 %. Il manque déjà 1,7 million d'immatriculations par rapport à 2019.
Le premier trimestre 2020 a été le théâtre de la montée en puissance des véhicules électrifiés sur le marché européen du VP neuf. Ils affichent une pénétration de 6,8 %, soit plus de 167 000 immatriculations.
Confinée le 28 mars 2020, la Russie subit les mêmes conséquences économiques qu'ailleurs. Logiquement, le marché automobile VP et VUL a plongé de 72,4 % avec seulement 38 992 immatriculations. Depuis janvier, la baisse atteint 19,1 %.
Avec une chute de 61,1 % en avril 2020, le marché allemand totalise 120 840 immatriculations. Un niveau historiquement bas pour le pays mais un résultat bien meilleur que ses voisins.
En avril, la part des véhicules hybrides et électriques s’est maintenue à un niveau significatif dans le marché français du VP neuf. Une proportion toutefois en recul par rapport au premier mois de l’année, selon les données AAA Data.
Avec seulement 4 321 immatriculations, en chute de 97,3 %, le marché automobile du Royaume-Uni a connu un mois d'avril 2020 catastrophique. Au cumul, la baisse est de 43,4 % et le SMMT s'attend à un exercice de 1,68 million d'unités.
Dans un contexte de marché forcément particulier, les quelques transactions de VO bouclées en avril 2020 ont naturellement vu les véhicules de plus de 6 ans s'imposer.
Sans surprise, le marché du VO a enregistré une chute vertigineuse durant le mois d'avril 2020. Selon les données publiées par AAA Data, les immatriculations ont plongé de 77,1 %, à 115 424 unités.
En avril 2020, les immatriculations à destination de la clientèle professionnelle ont dévissé de 84,4 %, avec seulement 11 695 VP et VUL. Les marques françaises ont été à l’origine de l’essentiel de l’activité.
Pas de surprise pour le marché automobile français du VP en avril 2020. Comme prévu, le confinement et la fermeture des showrooms ont quasiment stoppé les immatriculations, avec, pour chaque marque, des volumes en chute libre de près de 90 %.
Comme il fallait s’y attendre, le volume de VUL immatriculés en Europe au premier trimestre 2020 affiche une baisse à deux chiffres, suite à un mois de mars catastrophique.
Après trois mois d'activité en 2020, le marché européen a vu ses immatriculations reculer de 25,6 %. C'est déjà 851 660 unités de moins qu'en 2019. Sur le seul mois de mars, la chute est de 55,1 %.
Avec une croissance de 4 % en mars 2020, le marché russe est à contre-courant des marchés européens. Mais les effets de la crise du coronavirus devraient se faire sentir en avril.
Pour le sixième mois consécutif, le marché japonais a reculé de 10,2 % en mars 2020. A une faible demande due au contexte fiscal, s'ajoute aujourd'hui la pandémie. Le mois d'avril devrait encore être en forte baisse.
L’analyse des immatriculations des VP neufs en mars 2020 montre bien que la chute drastique des volumes de ventes n’a, pour l’instant, pas eu d’incidence sur le mix énergétique.
Les Etats-Unis sont aujourd'hui touchés par le coronavirus et les conséquences sur l'industrie automobile sont les mêmes. Après les fermetures d'usines, les immatriculations reculent. Mais le plus dur reste à venir, avec un deuxième trimestre très fortement impacté.
Avec seulement 28 326 unités, le marché VN italien a plongé de 85,42 % en mars 2020. Une chute logique dans le contexte actuel de confinement et de crise sanitaire.
Comme il fallait s'y attendre, les immatriculations de véhicules d'occasion ont subi de plein fouet l'arrêt forcé des ventes. Elles perdent 34,1 % par rapport à l'an passé. Peu ou prou, toutes les marques sont alignées sur cette tendance exceptionnelle.
Au terme d'un premier trimestre 2020 au dénouement tout particulier, le marché du VO ne rencontre un effet de croissance qu'à ses extrémités, à savoir sur les produits les plus récents et les plus âgés.
En dépit d'un repli de 10,2 % sur le trimestre, les VO diesel ont verrouillé leur statut sur le marché. Depuis plusieurs mois maintenant, ils pèsent un peu moins de 59 % des transactions, selon AAA Data.
Conséquence de l’épidémie de coronavirus, les immatriculations de voitures particulières et d’utilitaires légers à titre professionnel se sont effondrées de 63,5 % en mars. Depuis janvier, la baisse s’élève à 23,6 %.
Mars 2020 devait être le mois où les immatriculations de VP neufs devaient se ressaisir, après un début d'année compliqué par la fiscalité. Or, il n'est finalement rien d'autre que le mois de la désolation.
L'agence de notation estime que les ventes mondiales devraient baisser de 14 % en 2020 et même de 21 % en Europe. Le rebond pourrait se produire en 2021 sous certaines conditions.
Avec 59 493 immatriculations enregistrées au 17 mars 2020, celles-ci pourraient chuter de plus de 70 % sur le mois complet. En mars 2019, 225 818 cartes grises avaient été enregistrées.
Quels SUV ont été les plus prisés sur le marché du VO ? Sur la base des relevés statistiques de AAA Data, voici le classement des 10 meilleures performances du mois de février 2020. L'armada Peugeot s'est inclinée.
Au cours du mois de février 2020, la région Auvergne-Rhône-Alpes a vu ses ventes de VO croître plus qu'ailleurs en France métropolitaine. Elle fait pratiquement jeu égal avec l'Ile-de-France en part de marché.
Le marché des VUL d'occasion a augmenté de 7,2 % en février 2020 avec 70 023 transactions. Dans le haut du classement, derrière Renault, Peugeot, Fiat et Ford ont tiré profit de la période.
En février 2020, les ventes de voitures ont décroché de 7,4 % en Europe, conséquence directe des changements de réglementation. Le pire est désormais à craindre en mars avec le coronavirus.
En janvier et février 2020, la part des modèles électrifiés immatriculés en véhicules de démonstration atteint 27,7 %. Si l'on y ajoute les loueurs de courte durée et les immatriculations des constructeurs, le pourcentage grimpe à 37,7 %. On est loin d'un engouement des particuliers !