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Les berlines font de la résistance face aux SUV

Publié le 25 juillet 2018

Par Damien Chalon
3 min de lecture
La hausse de 5 % des ventes de voitures particulières au premier semestre 2018 a surtout profité aux SUV, même si les berlines ont plutôt bien résisté et viré en tête du classement avec 582 847 unités au compteur. Les autres segments sont en revanche à la peine.
La Renault Clio a été le modèle le plus immatriculé au premier semestre 2018.

 

Avec 582 847 immatriculations cumulées au premier semestre 2018, un volume en hausse de 3 % par rapport au premier semestre 2017, les berlines demeurent la catégorie reine du marché automobile français. Elles représentent à elles seules près de 50 % des immatriculations de voitures particulières qui, rappelons-le, se sont élevées à 1 188 150 unités entre janvier et juin.

 

Le modèle le plus prisé est la Renault Clio avec 64 870 exemplaires. La berline au losange devance la Peugeot 208 (56 272), la Citroën C3 (40 989), la Dacia Sandero (37 643) et la Renault Twingo (25 970). Du côté des marques, la hiérarchie est classique avec Renault en pole position (120 656), devant Peugeot (95 806), Citroën (65 642) et Volkswagen (39 649).

 

La montée en régime des SUV

 

La catégorie des berlines est la seule à opposer de la résistance à la catégorie montante du marché : les SUV. Ces derniers ont vu leurs immatriculations bondir de 23 % au premier semestre, à 427 487 unités. Ils représentent désormais 36 % du business automobile.

 

Le modèle le plus en vue est sans surprise le Peugeot 3008 avec 46 737 immatriculations cumulées depuis janvier. Il devance le Renault Captur (40 033), le Peugeot 2008 (36 970), le Dacia Duster (25 614) et le Citroën C3 Aircross (21 249). Peugeot tire profit du succès de ses produits pour se placer en tête du marché des SUV avec 100 222 immatriculations (+23 %). Renault et Dacia, qui suivent au classement, pointent respectivement à 60 474 et 29 498 unités.

 

Face à l’emprise de berlines et au succès des SUV, les autres catégories éprouvent de sérieuses difficultés à se stabiliser. Les monospaces compacts complètent le podium avec 67 336 immatriculations, mais chutent de 19 %. Les breaks dévissent quant à eux de 20 %, à 52 591 unités. Notons également le recul des monospaces (7 160 unités, -28 %), des cabriolets (6 704 unités, -14 %), des minispaces (5 772 unités, -70 %) et des coupés (4 343 unités, -16 %).

 

Plus de véhicules dans le malus

 

Autre enseignement du premier semestre 2018, les immatriculations se concentrent essentiellement sur des modèles de catégorie inférieure. Plus de 564 000 unités (+8 %), soit 48 % du marché, entrent dans cette catégorie. Le modèle numéro un à ce stade est la Renault Clio (70 040 unités avec le break), devant la Peugeot 208, la Citroën C3, le Renault Captur et la Dacia Sandero.

 

Les modèles de catégorie moyenne inférieure, dont les plus en vue sont les Peugeot 3008, Peugeot 308 et Renault Mégane, pointent quant à eux à 322 857 immatriculations (+2 %). Suivent ceux de catégories moyenne/supérieure (150 085, +2 %), économique (86 221, +14 %), supérieure (47 467, -13 %) et luxe (16 758, -6 %).

 

Signalons enfin que 15 014 véhicules immatriculés au premier semestre ont bénéficié du bonus de 6 000 euros, un total en hausse de 7 %. La zone neutre a concentré le gros des troupes, à savoir 845 229 véhicules (+3 %), tandis que le malus a frappé à 327 907 reprises (+9 %). La hausse du nombre de véhicules "malussés" s’explique par la modification du barème opérée au 1er janvier avec une première pénalité dès 120 g/km de CO2.

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