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Le marché européen au-dessus des 15 millions de VN

Publié le 17 janvier 2018

Par Alice Thuot
3 min de lecture
Il a fallu attendre 10 ans pour que le marché automobile européen approche de son niveau d’avant-crise. En 2017, la barre symbolique des 15 millions de véhicules neufs immatriculés a de nouveau été franchie.
Il a fallu attendre 10 ans pour que le marché automobile européen approche de son niveau d’avant-crise. En 2017, la barre symbolique des 15 millions de véhicules neufs immatriculés a de nouveau été franchie.

 

Cela faisait longtemps que le marché européen n’avait pas immatriculé autant de véhicules neufs, dix ans pour être plus précis. Selon les données de l’Association des constructeurs européens d’automobiles (Acea), le marché a de nouveau franchi en 2017 le cap des 15 millions de véhicules neufs vendus, niveau qui n’avait plus été atteint depuis 2007. Malgré un mois de décembre décevant, marqué par des ventes à la baisse (-4,9%) en données brutes, ce sont 15137732 véhicules neufs qui ont été écoulés sur le Vieux Continent. Rares ont été les pays qui n’ont pas profité de ce dynamisme, excepté le Royaume-Uni avec une chute de 5,7%, à un peu plus de 2,5 millions d’unités. Avec de multiples raisons : faiblesse de la livre, incertitudes liées au Brexit, scandale relatif au Diesel et fiscalité en hausse ont conduit pour la première fois depuis six ans à ce recul.

 

Les quatre autres pays des big five ont eux surfé sur la vague, à commencer par les pays du Sud, l’Italie (+7,9%, à -1,97 million de VP) et l’Espagne (+7,7%, à -1,23 million d’exemplaires), mais aussi l’Allemagne (+2,7%, à -3,44 millions d’unités) et, bien sûr, la France. A noter également les très bonnes performances des pays de l’Est, dont la progression des immatriculations a systématiquement été à deux chiffres.

 

PSA, grand gagnant sur le marché européen

 

Un groupe automobile ressort plus particulièrement gagnant de ce dynamisme européen, PSA, qui, avec les ventes d’Opel – Vauxhall (OV), a comptabilisé depuis août une croissance de 28,2%, à 1,852 million d’unités, dont un peu plus de 45000 pour OV. A périmètre contant, cette progression est tout aussi remarquable, de 20%. L’autre groupe français, Renault, grâce au dynamisme de ses trois marques, a profité d’une augmentation de 6,7%, à un peu plus de 1,6 million de VP dont 1,132 million pour la marque au lion, boosté par son 3008.

 

Les deux Français sont toutefois restés largement derrière le leader européen incontesté, Volkswagen. Le groupe, malgré un recul des ventes de ses deux marques à volume, Volkswagen (-0,3%, à 1,651 million de VP) et Audi (-0,7%, à 803000 unités), a réussi à afficher une croissance de 2,3% grâce à la bonne santé de Skoda (+6,6%, à 633000 unités) et surtout de Seat (+14,3%, à 340000 VP), dont les SUV ont rapidement trouvé leur public. Les autres meilleures performances sont à relever du côté de Toyota, qui, grâce notamment à son SUV hybride C-HR, a vu ses immatriculations bondir de 13%, à un peu plus de 605000 unités. Autre Asiatique performant en 2017, Suzuki, avec une augmentation de 21,3% des ventes, au-dessus des 200000 unités.

 

Année calme pour le Premium

 

L’année 2017 a été relativement calme pour le Premium. BMW a enregistré une légère progression de 0,9%, à 988000 VP. La marque du même nom s’est stabilisée à +0,4 % tandis que MINI a fait un peu mieux, à +2,8% (208000 exemplaires). Dans le registre croissance atone, Jaguar Land Rover a vu son volume de ventes s’accroître de 0,2% avec Land Rover en souffrance (-0,7%, à 147000 unités). Volvo s’en est un peu mieux sorti avec une hausse de 3,1% et la barre des 200000 unités franchie. Daimler a enregistré le meilleur score parmi les Premium grâce à une hausse des ventes de la marque à l’étoile de 6,2% venue compenser le recul de smart (-5,8%).

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