La croissance des VUL se tasse en Europe

Les fortes progressions ont connu un ralentissement, en février, sur le marché des véhicules utilitaires européens, à en croire les chiffres communiqués par l'Acea, l'association des constructeurs. Aux trois mois de croissance moyenne supérieure à 10% a succédé en février une hausse de "seulement" 3,2%, à 136136 unités. Après un exercice de janvier qui s'était soldé à 142864 unités (+ 9,3%), les immatriculations cumulées atteignent 279003 unités, soit 6,2% de plus qu'en 2016.

Parmi les cinq pays majeurs de la zone européenne, le meilleur taux d'évolution revient à l'Espagne. Les marques ont immatriculé 14614 véhicules utilitaires, soit 14,9% de gain par rapport à février 2016. Cela porte le total de l'année à 28502 livraisons, en explosion de 22,4%, à nuancer néanmoins par la période de crise qu'a traversée le marché. L'Italie signe une performance solide, totalisant 13900 immatriculations en février, soit une amélioration de 9,2%. Ajoutées à celles de janvier, la Botte totalise 26100 véhicules utilitaires, soit 7,2% de livraisons en plus, comparativement à 2016.

La France, qui reste le premier pays consommateur de VUL, croît de 4,3%, à 34521 unités. Dans l'Hexagone, il s'est déjà immatriculé 65364 véhicules sur les deux premiers mois, soit 7,1% de plus que l'an passé, selon l'Acea. Pour rappel, les groupes Renault (+2,8%) et PSA (+3,7%) se tenaient dans un mouchoir de poche, avec à peine 222 unités de différence, à l'avantage du losange (11270 immatriculations).

En revanche, l'Allemagne et le Royaume-Uni connaissent des sorts bien différents, d'après le rapport de l'Acea. Outre-Rhin, les marques ont affiché une stabilité à deux unités près en moins (18327 livraisons). Au terme des deux premiers mois, le pays revendique 362723 ventes, soit 7,1% de plus que l'an passé. Dans le royaume d'Elisabeth II, les rythmes accusent un recul de 4,3%. Il s'est en effet immatriculé 13291 unités, ce qui amène le total à 34654 mises à la route (-1%).