Volvo trace le cobalt utilisé dans les batteries de ses électriques
Si les véhicules électriques sont souvent mis en avant pour leur impact environnemental réduit voire nul à l’usage, de plus en plus de voix s’élèvent aujourd’hui pour dénoncer leur impact bien réel lors de leur production. En cause notamment, les conséquences de l’extraction des terres rares présentes dans les batteries litihum-ion, dont le cobalt et le nickel, mais aussi leur provenance. Volvo décide aujourd’hui de prendre à bras le corps l’une des deux problématiques en proposant la traçabilité mondiale du cobalt utilisé dans ses batteries, grâce à la technologie blockchain. "Un des principaux défis auxquels sont confrontés les constructeurs automobiles en matière de durabilité", note le constructeur.
Objectif de cette démarche pour le suédois : informer ses clients, afin qu'ils "sachent que les matériaux utilisés pour les batteries du véhicule qu’ils ont entre les mains ont été obtenus de façon responsable". Pour ce faire, le constructeur vient de conclure un accord avec ses deux fournisseurs mondiaux de batteries, le chinois CATL et le sud-coréen LG Cham, couvrant la fourniture de batteries au cours de la prochaine décennie pour les modèles Volvo et Polestar, dont le XC40 Recharge. Ont aussi été intégrées à cette démarche, les principales sociétés mondiales de technologie blockchain afin de permettre cette traçabilité du cobalt dès cette année.
Le principe de la technologie de la blockchain : établir un réseau de données partagées transparent et fiable. Dans le cas présent, il s’agit d’enregistrements de transactions impossibles à modifier sans se faire détecter. Avec, comme informations précisées, l’origine du cobalt, son poids et sa taille, la chaîne de possession ainsi que des informations établissant que le comportement des différentes parties prenantes est conforme aux lignes directrices de l’OCDE sur la chaîne d’approvisionnement.
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