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Constructeurs

ViaVan ou quand Mercedes-Vans s'inspire d'Uber

Publié le 6 mars 2018

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Fruit de la co-entreprise fondée avec le service de mobilité Via, Daimler vient de lancer ViaVan dans les rues d'Amsterdam. Ainsi, les Mercedes-Vans deviennent une solution de transport à la demande.

 

Daimler ne relâche pas la pression et poursuit ses déploiements de service de mobilité. Le dernier en date vient d'être activé dans la ville d'Amsterdam. Baptisé "ViaVan", il s'agit d'un service de mobilité à la demande, comme Uber, qui emploie des produits de la division Mercedes-Vans.

 

Ce projet est issu de la co-entreprise créée par Mercedes-Benz Vans et Via, start-up new-yorkaise spécialisée dans le transport de personnes. ViaVan s'apparente alors à Uber Van, la formule qui permet d'embarquer jusqu'à six voyageurs, et Uber Pool, celle qui consiste à partager la course entre des inconnus. La capitale batave est la première ville d’Europe à adopter ce système de mobilité alternatif et bon marché. Le groupe Daimler fait savoir que d’autres villes suivront, dont Berlin et Londres, à des dates soumises aux approbations finales respectives.

 

Un coût de trajet divisé

 

L’App ViaVan fonctionne sur la base d’un algorithme très élaboré capable de créer un arrêt de bus virtuel pour donner rendez-vous aux utilisateurs. Grâce à cette technologie permettant de grouper les trajets, les passagers ayant des destinations proches ou identiques voyagent ensemble, ViaVan annonçant un tarif officiel de 5 euros par trajet, au cœur d'Amsterdam. Pour acquérir des premiers clients, pas de recette miracle, comme tous les services de VTC, la co-entreprise va appliquer un prix promotionnel de 2 euros pendant les deux prochaines semaines.

 

ViaVan n'est autre qu'une fenêtre sur le futur de la mobilité. Si Daimler ne communique pas encore sur le sujet, il est difficile de ne pas imaginer ces fameuses navettes de Mercedes-Vans gagner en compétitivité une fois dotées de technologie d'automatisation de la conduite de niveau SAE 5. Et ce n'est pas le concept EZ-GO de Renault, présenté à Genève ce 6 mars, qui dira le contraire.

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