Une BMW pour tous !

...de ses véhicules.

Qu'il est loin le temps où BMW commercialisait de grosses cylindrées, voraces en énergie, que seuls les chefs d'entreprises pouvaient s'offrir. Cette époque révolue où, dans les sociétés, l'on raisonnait avec un simple prix d'achat hors taxes. C'est, en substance, le message que s'attellent à faire passer aujourd'hui les équipes de BMW Group et Finances dans les entreprises hexagonales. Peu à peu, le réseau se met ainsi au diapason des communications nationales en la matière. Les distributeurs sont fortement incités à multiplier les opérations commerciales auprès de leur clientèle professionnelle. Le 5 décembre dernier, dans la Maison des Polytechniciens, la filiale du 15e arrondissement parisien tenait donc Salon, avec la participation du constructeur. "L'objectif est de personnaliser nos relations et d'entretenir des liens particuliers avec cette clientèle", explique Jean-Louis Neyret, directeur commercial de BMW Paris. "Mais c'est aussi l'occasion de battre en brèche certaines idées reçues", ajoute Arnaud Bobard, responsable régional des ventes à professionnels de BMW Financial Services. A la grand-messe, la marque a donc préféré la multiplication de rendez-vous plus intimistes par le réseau. Des événements qui réunissent pas plus de 25 personnes par session. "Aujourd'hui, la quasi-totalité des distributeurs ont un vendeur spécialisé dans leur showroom. Mais cela ne suffit pas à faire passer le message", ajoute Jean-Louis Neyret.

La TVS en atout maître

Car message, il y a. Et il est d'importance. Avec en guise d'appât, une BMW 118d de 143 ch qui rejette 119 g CO2/Km ou une BMW 320d de 177 ch avec 129 g CO2/km, l'arrivée du programme Efficient Dynamics au cœur de la gamme BMW, permet en effet au constructeur allemand de se montrer sous un autre jour aux yeux des entreprises en tirant merveilleusement parti des évolutions fiscales. "Les grands groupes sont au fait de ces coûts. Mais il faut continuer à faire le calcul et donner les bonnes informations pour séduire les parcs de moindre importance", explique Loïc Louis, délégué ventes aux entreprises de BMW France. Même si chacun raisonne désormais en coût total de détention, le constructeur enfonce donc le clou par des exemples concrets. Une heure durant, les équipes se succèdent donc en détaillant l'aspect vertueux de la gamme, bien sûr, mais aussi le coût, pour des modèles donnés, de la Taxe sur les véhicules de sociétés (TVS), que chacun sait indexée sur les émissions de CO2. Tout cela, en faisant de joyeux comparatifs avec ses concurrents Premium, ou non. Une façon d'ouvrir, de nouveau, la marque à un large public. "Nous avons même récemment eu une entreprise publique qui ne roulait jusqu'ici qu'en marques françaises, qui nous a commandé un nombre significatif de véhicules", témoigne Loïc Louis. Les temps changent… et ce n'est pas pour déplaire à BMW.

Photo : si le constructeur ne fournit aucune aide financière pour organiser de tels rendez-vous, la marque envoie un intervenant à chaque fois pour épauler les équipes du réseau.