Un budget plus conséquent en 2014

Le coût annuel des voitures fonctionnant à l’essence ou au Diesel a connu une inflation l’an passé. Bien que les prix à la pompe aient baissé, le sans plomb 95 et le gazole ayant chuté de respectivement 3,4 % et 4,8 %, selon les chiffres de l’Automobile Club Association (ACA), les coûts d’assurance et d’entretien ont dans le même temps augmenté. L’enquête menée par l’ACA révèle ainsi que si le conducteur d’une Renault Clio essence (TCe 90 Energy Zen) a vu son budget se stabiliser (5 946 euros, soit 6 euros de plus qu’en 2013), celui d’une Peugeot 308 (1,6 HDI) a vu le sien croître de 5,7 %, à hauteur de 8 126 euros. Nouvellement prise en compte par cette étude, la Dacia Logan Diesel, équipée de l’ancien moteur de la Renault Clio, a quant à elle coûté 4 732 euros à son propriétaire en 2014 et présente un bilan pour le moins encourageant. “La Logan finit avec un budget inférieur de 20 % à celui de sa cousine (la Clio), et avec le décalage d’une génération (de voiture) dans les prestations. Du neuf au prix de l’occasion”, en somme, selon l’ACA.

Le poids des taxes

Cette dernière fait parallèlement état d’un marché des véhicules hybrides semble-t-il toujours à l’abri de cette inflation. C’est en tout cas ce que montrent les résultats obtenus par la Toyota Prius Hybride. Son propriétaire a ainsi dépensé 8 575 euros contre 8 782 euros en 2013 (- 2,4 %). Cette dernière dénonce par ailleurs les taxes élevées dont s’acquittent les automobilistes à travers la TVA, qui s’élèveraient, selon elle, à 63 milliards d’euros, “soit plus que l’impôt sur le revenu ou que l’impôt sur les sociétés”. Les taxes ont représenté en 2014 entre 29 % et 36 %, soit environ un tiers du budget annuel de l’automobiliste français. Ce qui fait dire à l’ACA que l’automobiliste demeure aujourd’hui “l’un des meilleurs contribuables de France…”.

Lorraine Riou