Thierry Guillemot, président de Mazda France.
Thierry Guillemot. Nous avions eu un objectif de réduction du nombre de points de vente lié au fait que nous ne remplacerions pas un certain nombre de points non stratégiques. Nous avons donc eu un phénomène d'attrition naturelle. Pour autant, nous avons encore des zones à couvrir.
Le problème est qu'en Ile-de-France, l'équation économique est difficile à résoudre et qu'il y a un vrai manque d'espace disponible. Sur le reste du territoire, le souci est qu'à chaque fois, ce sont des zones qui n'ont pas un grand potentiel. Ce qui veut dire que nous devons nécessairement nous inscrire dans un univers mutlimarque. Et là, nous ne maîtrisons pas tout.
JA. Quels sont vos arguments pour convaincre des investisseurs ?
TG. Nous avons un peu plus de facilité à convaincre car nous n'avons jamais totalement été dépendants d'un segment. L'an dernier, par exemple, nous avons profité de l'embellie du segment A. Mais aujourd'hui, nous ne souffrons pas de son recul. D'ailleurs, notre mix s'améliore. Mazda 2 représente désormais 35 % de nos ventes alors qu'elle en trustait plus de 50 % l'an dernier. CX7 nous aide également. Comme notre belle actualité produits devrait également nous être profitable.
JA. Vos exigences en termes d'investissements sont-elles compatibles avec la situation actuelle du marché ?
TG. Nous sommes une franchise de choix parce que nous avons une approche extrêmement raisonnable en matière d'investissement, au niveau de la surface, comme de l'outillage. C'est du bon sens. Hors construction, le ticket d'entrée est d'environ 40 000 euros, dont la moitié pour le showroom et l'autre moitié pour l'outillage. Ce n'est pas insupportable. Lorsque nous nous inscrivons dans un projet multimarque, c'est un coût marginal. Nous consommons par ailleurs très peu d'espace après-vente. Nous sommes donc un véritable apporteur de marges pour les investisseurs.
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