Solide année 2021 pour Mercedes
Avec un bénéfice d'exploitation ajusté en hausse de 123 %, un bénéfice net qui a bondi de 480 %, à 23,4 %, le bilan 2021 de Mercedes paraît de haute volé. Mais ces chiffres sont faussés par le fait qu'ils intègrent un effet comptable positif de 9,2 milliards d'euros lié à l'introduction en Bourse de la branche poids-lourds du groupe.
Cela étant, l'exercice 2021 a été bon. Le chiffre d'affaires a atteint 167,971 milliards d'euros (+9 %) malgré des ventes mondiales en baisse de 5 %, à 2 330 169 unités (1 943 930 VP Mercedes (-7 %) et 386 239 VUL (+3%)).
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Reflétant la hausse de la rentabilité du groupe, la marge ajustée de sa branche automobile "Cars and Vans" a atteint 12,7 % avec des ventes moyennes de 49 800 euros par véhicules, soit 26 % de plus sur un an. Mercedes précise également que depuis 2019 ses coûts fixes ont diminué de 16 %.
L'état-major de l'entreprise met aussi en avant l'augmentation des ventes de modèles électriques, en hausse de 64 %. Il souligne le très bon démarrage de l'EQS avec plus de 20 000 commandes, dont 3 600 en janvier dernier.
En 2022, le constructeur veut se concentrer sur le "développement de l'offensive électrique" a expliqué le patron, Ola Källenius, dans un communiqué.
Le groupe, qui était coté jusqu'à fin janvier sous le nom Daimler, vise pour l'année 2022 une "légère hausse" du chiffre d'affaires et du nombre de voitures vendues, avec une rentabilité attendue entre 11,5 % et 13 % pour l'activité "Cars". Le bénéfice d'exploitation devrait atteindre "le niveau" de 2021, dit Mercedes-Benz.
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"Les problèmes de livraison en raison du manque de semi-conducteurs continueront à avoir un impact sur le marché en 2022", explique Mercedes-Benz, même si "la visibilité s'améliore" et qu'une "stabilisation" est attendue. "Il n'est cependant pas possible d'émettre un pronostic sur la fin" de la pénurie de puces, note Mercedes-Benz, qui va donner la priorité aux modèles haut-de-gamme et électriques.
Toutefois, si les prix nets des voitures vendues continuaient de "s'améliorer", cela ne "compensera pas entièrement la hausse des prix des matières premières", prévient-il. (avec AFP)
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