Scania mise sur toutes ses motorisations pour réduire le CO2
La marque au griffon est à la seconde place des fabricants de véhicules industriels à énergie alternative, derrière Iveco (58,1 % de parts de marché). L’an dernier, Scania a ainsi fourni 27,9 % des poids lourds motorisés au gaz ou à l’électricité. Plus globalement, le constructeur s’est maintenu à la troisième place des constructeurs de VI sur le segment des porteurs avec 11,5 % de part de marché. Tandis qu’il a atteint la quatrième position pour les tracteurs, avec 14,1 % de part de marché. Tous segments confondus, la marque est à la quatrième place des fabricants de PL sur le marché français.
Dans une conférence de presse organisée dans la succursale nouvellement inaugurée aux Essarts-le-Roi (78), les dirigeants de la marque sont revenus sur leur stratégie. Ainsi, pour répondre aux impératifs fixés par l’Union européenne, Scania vise à réduire de 50 % ses émissions de CO2 en 2025 (par rapport à 2015) dans ses activités de production. Tandis que dans l’utilisation de ses produits, son objectif est de les réduire de 20 %.
Pour y parvenir, "nous ne diminuerons pas nos émissions de CO2 sans exploiter tous nos atouts, y compris nos moteurs thermiques les plus récents", affirme Carl Pattyn. Le président de Scania France fait ainsi allusion aux sept types de motorisation de son catalogue : gaz naturel et biogaz (GNC et GNL), diesel synthétique xTL. Biodiesel, éthanol, hybride rechargeable et électrique (voir encadré ci-dessous).
Plus de 50 % de VN électriques en 2030
Le constructeur mentionne sa nouvelle chaîne cinématique diesel Super. "Nous sommes les seuls à assurer à nos clients 8 % d’économie de carburant, soit 3 360 euros sur an, avec 28 litres par an sur 130 000 kilomètres parcourus", explique Éric Darné, directeur commercial Scania. Cette solution intéresse particulièrement le transport. Tandis que les motorisations alternatives concernent d’abord les véhicules dédiés aux applications urbaines (livraison, construction, bennes à ordure ménagères, etc.).
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Ainsi, "en 2030, nous prévoyons que plus de 50 % de nos ventes de véhicules neufs seront électriques. Nous parlons donc beaucoup de ce type de motorisation, mais sans oublier non plus le diesel et les autres alternatives comme le gaz", affirme Carl Pattyn. Côté hydrogène, le constructeur affirme que si des solutions existent la technologie butte encore sur certains problèmes techniques à résoudre – comme l’encrassement des filtres dans la pile à combustible. Tandis que la production de carburant n'est absolument pas vertueuse pour l’environnement dans l’immédiat. Dans tous les cas, Éric Darné affirme que "nous vivons une époque passionnante dans le monde du poids lourd, où nous explorons de nouvelles voies. Aux côtés de nos clients, nous sommes en mode découverte sur certaines technologies, comme l’électrique et l’hybride et l’hydrogène. Nous devrons ainsi nouer de vrais rapports de partenariat avec eux".
Quelles vignettes Crit’Air pour quelles motorisations ?
-Gaz naturel : Crit’Air 1.
-Biogaz : Crit’Air 1.
-Carburant synthétique xTL : Crit’Air 2.
-Biodiesel : Crit’Air 2.
-Éthanol : Crit’Air 1.
-Hybride : Crit’Air 1 et 2 (selon les modèles).
-Électrique : Crit’Air 0.
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