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Constructeurs

Sale temps pour les flagships sur les Champs-Elysées ?

Publié le 23 juin 2016

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Mercedes, Toyota, Peugeot… pas sûr que leur vitrine parisienne résiste à la folie immobilière qui s'est emparée des Champs-Elysées.
Mercedes, Toyota, Peugeot… pas sûr que leur vitrine parisienne résiste à la folie immobilière qui s'est emparée des Champs-Elysées.

Les Champs-Elysées attirent toujours autant. En effet, selon nos confrères du Figaro, dans leur édition du 21 juin dernier, les grandes enseignes se battent pour y établir une vitrine. La preuve avec l'ancien Virgin qui deviendra Galeries Lafayette en 2018, ou encore Apple qui va lui aussi, à cette même date, avoir une adresse sur les Champs. Deux arrivées qui boostent d'ailleurs l'intérêt pour "la plus belle avenue du monde" et le prix du m2.

Dans ce contexte, l'espace étant mesuré et pas extensible, les places sont chères et les bailleurs veulent tirer le meilleur rendement de leurs bâtiments. Une situation qui fragiliserait certaines positions, selon le quotidien. Ainsi, Mercedes-Benz pourrait en faire les frais d'ici 2018. Victoria Secret et M&M's se disputeraient le 118 avenue des Champs-Elysées car le propriétaire souhaite faire descendre l'étoile de sa façade. Toyota serait dans le même cas. Le bailleur du 79 de l'avenue tenterait d'écourter le bail du Nippon pour le remplacer par une enseigne de luxe. De la même manière, toujours selon le Figaro, le Qatar trouvant sa boutique dédiée au PSG trop étroite et pas suffisamment bien placée, aurait des vues sur le Peugeot Avenue, idéalement situé au numéro 136.

Mais l'automobile ne serait pas la seule à souffrir de ce nouvel engouement et de cette flambée des prix. En effet, les cinémas ne résisteraient pas non plus, laissant notamment place à de l'hôtellerie de luxe. Même la banque HSBC devrait quitter le 103 de l'avenue pour laisser place à un hôtel de luxe, comme il y a quelques décennies quand le 103 était l'adresse de l'Elysée Palace, hôtel où Mata Hari fut arrêtée en 1917.  

Le Figaro ne parle pas de Citroën, Renault ou Fiat-Chrysler, qui sont aussi des "acteurs" des Champs-Elysées, mais on peut légitimement se poser la question de la pérennité de ces "vitrines automobiles". L'explosion du m2 conjuguée à la démarche de la Mairie voulant bannir l'objet automobile de ses rues en auront peut-être raison.

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