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Constructeurs

Renault fonde un consortium avec Veolia et Solvay pour le recyclage des batteries

Publié le 18 mars 2021

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Renault a signé un accord avec Veolia et Solvay afin de fonder un consortium spécialisé dans le recyclage des batteries. Ensemble, ils souhaitent se développer dans la récupération de métaux précieux.
En plus de démanteler les batteries, les techniciens de la Re-Factory de Renault pourront récupérer la matière précieuse.

 

Faire des véhicules à batterie de véritables mines d'or roulantes. Voilà le grand projet de Renault. En amont de l'ouverture de la Re-Factory de Flins (78), l'usine dédiée au reconditionnement et à l'économie circulaire, le constructeur a annoncé, jeudi 18 mars 2021, avoir signé un accord stratégique avec Veolia et Solvay qui aboutit à la création d'un consortium.

 

Une association des plus naturelles pour Renault qui a été, par le passé, l'instigateur de la relation industrielle entre Veolia et Solvay. Ensemble, ils pourront désormais s'attaquer à un nouveau chapitre, celui du recyclage intégral des batteries. Une démarche d'économie circulaire qui dépendait de l'implication d'une entreprise de chimie telle que Solvay pour être en mesure d'extraire les métaux précieux constituant les batteries des véhicules.

 

Traiter les déchets de production à terme ?

 

Reconstituer une batterie neuve avec de vieilles en fin de vie sera donc l'activité principale de ce consortium. Grâce à la combinaison de technologies de pointe, les procédés d’extraction et de purification des métaux comme le lithium, le nickel, ou le cobalt seront optimisés afin de les réutiliser pour la fabrication de nouvelles batteries, explique le groupe dans sa communication. "Au lieu d'aller creuser des mines d'extraction à l'autre bout du monde, exploitons ce que nous avons à disposition proche de nous", traduit un porte-parole du groupe, contacté par le Journal de l'Automobile.

 

Cela pourrait aller plus loin encore. En effet, Renault, Solvay et Veolia imaginent traiter par ailleurs les déchets de production. Il ne serait donc pas surprenant de voir le consortium se rapprocher des futures grandes usines de batteries à ériger en Europe. Le consortium collecterait alors les déchets pour produire des unités avec cette matière première. Autant de projets qui pourraient bien faire changer d'avis les détracteurs du véhicule électrique, soucieux des questions d'environnement liées à l'étape de recyclage.

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