Renault : des résultats satisfaisants
...ailleurs poursuivi la réduction de son endettement : il ne représente plus que 12,9 % de ses capitaux propres. En 2003, le groupe Renault a affiché pour la seconde année consécutive des ventes mondiales en léger recul (- 0,7 %, à 2,389 millions de VP et VU). Néanmoins, son chiffre d'affaires automobile a continué de progresser (+ 3,7 %, à 35,535 milliards d'euros). Renault invoque de multiples raisons à cela : amélioration du mix produit et des prix en Europe, augmentation des ventes de Diesel, de pièces de rechange et de VO par son réseau européen, développement de la marque à l'international et, enfin, accroissement des ventes d'organes mécaniques, notamment à Nissan. Le groupe a subi un effet négatif de change de l'ordre de 2 % lié à l'appréciation de l'euro par rapport à différentes devises. L'activité financement s'améliore pour sa part de 5,1 %, à 1,99 milliard d'euros, et représente ainsi 5,3 % du chiffre d'affaires du groupe (lire article en page 12 sur les résultats de RCI Banque).
Impact positif important du résultat de Nissan
Louis Schweitzer s'est déclaré satisfait du travail réalisé par l'ensemble du personnel Renault en 2003. Pourtant, l'objectif qu'il avait annoncé lors de la présentation des résultats 2002, "réaliser une marge opérationnelle de 4 % du chiffre d'affaires en 2003", n'a pas été atteint. Ou en partie seulement. La marge fut en effet de 4,3 % au second semestre, grâce aux facturations des nouvelles versions de Mégane, mais de seulement 3,2 % au premier semestre.
EN CHIFFRESRenault en 2003 |
Diminution de la dette
La marque au Losange a par ailleurs poursuivi le renforcement de sa structure financière à travers l'augmentation de ses capitaux propres, de 1,763 milliard d'euros, et la diminution de l'endettement financier de sa branche automobile : celui-ci baisse de 747 millions d'euros pour ne plus représenter que 1,748 milliard d'euros, soit 12,9 % des fonds propres (contre encore 21,1 % en 2002). La capacité d'autofinancement est en léger retrait à 3,150 milliards d'euros malgré l'impact positif des versements de dividendes par Nissan au titre de 2003 : 267 millions d'euros contre 183 millions en 2002.
Du nouveau pour 2004
Côté produit, Louis Schweitzer a rappelé que 2004 serait l'année du programme 90, "la voiture à 5 000 euros", dont la commercialisation débutera à l'automne en Roumanie. Elle sera ensuite lancée en Europe centrale et sera produite au Maroc, en Colombie, en Russie et en Iran pour atteindre, à terme, des volumes de 700 000 unités/an. Pour ce qui est de la Chine, la stratégie de développement sera dévoilée en cours d'année, a-t-il déclaré. Louis Schweitzer table toujours sur un marché européen en progression de 1 % en 2004 : "Des signes encourageants sont apparus en Allemagne tandis qu'en France, il ne faut pas se fier aux chiffres du mois de janvier, perturbé par le sprint final de décembre."
X. C.
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