Questions à Sébastien Henry
JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. En votre qualité de directeur EMEA, quelle analyse faites-vous de la région que vous dirigez ?
SEBASTIEN HENRY. Nous évoluons sur une région aux profils variés. L’Europe est pour ainsi dire mature, même quand on commercialise des Lamborghini. Derrière l’Allemagne, l’Angleterre et la Suisse, qui sont nos principaux débouchés, la Russie croît de manière très rapide. En ce qui concerne le Moyen-Orient, nous avons une réputation assez forte depuis la Countach. En 2012, alors que nos ventes mondiales augmentaient de 30 %, à 2 083 unités, la région a connu une croissance de 80 %, à 149 exemplaires, portée par l’Aventador et par la Gallardo qui progresse encore de 35 %.
JA. Comment vous organisez-vous dans la zone ?
SH. Nous avons peu recours aux services d’importateurs et privilégions la distribution en direct. Au Moyen-Orient, Lamborghini a trois personnes en poste pour assurer la gestion commerciale et l’après-vente auprès de treize concessionnaires, dont un à Doha. Une équipe qui devrait s’étoffer.
JA. Sous quel signe se place l’année 2013 ?
SH. Contrairement à ce que l’on pense, la compétition n’est pas plus rude qu’ailleurs. L’essor des marques passe par le relationnel, car c’est un univers très protocolaire. Sur le plan commercial, nous allons pousser l’Aventador Roadster qui a un énorme potentiel. Néanmoins, l’Europe reste la priorité car il nous importe d’équilibrer notre poids par rapport à l’Amérique et à l’Asie-Pacifique.
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