Nouvelle vague de licenciements chez Renault Trucks
L'annonce d'un comité central d'entreprise extraordinaire (CCE) mardi matin, au siège de Renault Trucks SAS à Saint-Priest (69), faisait craindre le pire aux syndicats. Dans l'après-midi, le constructeur de poids lourds, filiale du groupe suédois Volvo en France, a effectivement communiqué sur la suppression de 591 postes sur son site lyonnais. Un plan qui résulte de la restructuration de son organisation commerciale dans le but "d'augmenter son efficacité et de réduire ses coûts structurels, actuellement trop élevés". En parallèle, Renault Trucks prévoit la création de 79 postes, réduisant ainsi la perte nette à 512 emplois.
"Ce projet, qui ne touche pas les forces de vente, prévoit le maintien de tous les sites de fabrication de camions, et de leurs composants, en France, et n'affecterait pas les postes d'agents de production", indique la direction, citée par l'AFP.
"Renault Trucks est entré aujourd'hui dans un processus d'information et de consultation des instances représentatives du personnel, nous leur avons remis une grosse documentation et nous devons nous revoir vers la mi-mai", a précisé un porte-parole.
En mars 2014, la direction de Renault Trucks SAS avait déjà annoncé 508 suppressions d'emplois en France, dont 319 sur ses sites de l'agglomération lyonnaise.
Le groupe automobile suédois Volvo, numéro deux mondial des poids-lourds, emploie 8900 personnes en France pour l'essentiel dans sa filiale de véhicules industriels Renault Trucks.
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