Nouveaux replis des coûts d’usage des VP et VUL
Exploiter des VP et des VUL thermiques en entreprises a coûté moins cher en 2014. L’Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE) vient de le démontrer avec la livraison de la quatrième édition de son TCO Scope, une étude qui recense le coût d’usage de grandes catégories de véhicules à partir de tous les éléments intervenant dans le TCO d’un véhicule (dépréciation, frais financiers, entretien, assurance, carburant, charges fiscales et sociales…). Le prix de revient kilométrique (PRK) moyen de l’ensemble des VP étudiés s’est établi à 0,348 euro TTC/km en 2014, contre 0,353 euro TTC/km en 2013. La baisse a donc été de 1,4 % (- 5,1 % en 2013). Le prix de revient kilométrique 2014 a été obtenu sur la base d’un coût total moyen pondéré de 34 808 euros pour un véhicule parcourant 100 000 kilomètres sur quarante-huit mois.
Plusieurs explications
L’OVE explique la baisse du PRK moyen des VP par une combinaison d’éléments : “Les taux d’intérêt sont passés en moyenne de 4 % à 3,7 %, la consommation moyenne de carburant des véhicules est passée de 4,19 l/100 km à 4,09 l/100 km et le prix moyen des carburants est passé de 1,5 à 1,48 euro par litre du côté de l’essence et de 1,48 à 1,33 euro par litre du côté du Diesel”. Les véhicules ont en outre vu leur taux de rejet de CO2 moyen passer de 108,75 g de CO2/km à 105,14 g. La bonne tenue du marché de l’occasion a permis pour sa part de limiter le poste dépréciation du coût total moyen pondéré des VP.
Pas de révolution dans le VU
Côté VUL thermiques, si la baisse du PRK moyen a été moindre que celle enregistrée du côté des VP thermiques, elle existe cependant. Le PRK moyen des VUL étudiés s’est en effet élevé à 0,264 euro HT/km sur 2014, correspondant à une baisse de 0,53 % par rapport à 2013 (0,266 euro HT/km), le prix de revient kilométrique moyen de 2014 ayant été établi sur la base d’un coût total moyen pondéré de 26 424 euros pour un véhicule parcourant 100 000 kilomètres sur quarante-huit mois. La baisse avait été de 3,8 % en 2013.
Et il n’y a pas eu de “chamboulement” dans la composition du coût total moyen pondéré des VUL thermiques en 2014 : sa principale composante reste la dépréciation, soit le différentiel entre la valeur immobilisée et la valeur prévisible de revente du véhicule après quarante-huit mois de détention. La dépréciation participe toujours à plus de 45 % au coût total moyen pondéré. “La moyenne pondérée des taux d’émission de CO2 des VUL sur 2014 est déjà en deçà du seuil de 147 g/km fixé par les députés européens pour 2020”, note aussi l’OVE.
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