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Constructeurs

Nouveau dessein

Publié le 19 février 2014

Par Benoît Landré
2 min de lecture
Successeur du Viano, la Classe V, qui sera dévoilée à Genève, redessine les ambitions de Mercedes-Benz sur le segment des monospaces.

“Monospace”. Les dirigeants de la marque à l’étoile n’avaient que ce mot à la bouche lors de la première présentation mondiale de la Classe V, fin janvier à Munich. Dieter Zetsche, président du directoire de Daimler AG, n’hésitant pas à parler d’une “vaste berline capable d’accueillir huit personnes”. Exit donc le Viano, place désormais à la Classe V, appellation plus cohérente avec le reste de la gamme, qui vise surtout à repositionner le modèle parmi l’offre de voitures particulières de la marque. Malgré un réajustement esthétique et technologique en 2011, destiné à “VP-iser” davantage son Viano, la parenté avec le Vito était toujours très prononcée, limitant dès lors son potentiel commercial. Pourtant cette même année, le Viano avait établi son record avec un volume de 1 130 unités vendues en France.

Lancement en mai dans les réseaux VP et VUL

Toujours fabriqué sur la même ligne de production que le Vito, au sein de l’usine de Vitoria, la nouvelle mouture a ainsi cherché à affirmer son identité VP, avec l’ambition d’aller conquérir les familles, qui ne représentaient qu’un quart des ventes du Viano, contre trois quarts pour les entreprises (navettes d’aéroport, taxi, hôtels…). Cette ambition se traduit par un design moins compact et plus dynamique, l’intégration de nouveaux équipements et une modularité qui permet de répondre à différentes typologies de clients. La Classe V hérite ainsi de technologies déjà éprouvées par la Classe S ou encore d’équipements entraperçus sur la Classe C, à l’image du pavé tactile qui domine la planche de bord. Disponible en deux empattements et trois longueurs de carrosserie comprises entre 4 895 et 5 370 mm, la Classe V est dotée de série de quatre sièges individuels, rabattables vers l’avant, équipés d’accoudoirs et répartis sur deux rangées. Le monospace sera animé dès son lancement par le moteur turbodiesel quatre cylindres maison (200 CDi, 220 CDi et 250 BlueTec), qui a été “perfectionné de manière ciblée pour ce monospace”. Le monospace, dont les commandes seront lancées après le salon de Genève, sera introduit fin mai dans les réseaux VP et VUL de la marque à l’étoile.

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