Nissan : Saikawa sur un siège éjectable
Exercice fiscal décevant, profits en repli et réduction draconienne de ses effectifs, Nissan n’en sort pas de la crise qu’il traverse. Et la charrette de 12 500 postes supprimés pourrait inclure le propre patron du constructeur. Hiroto Saikawa, pourtant reconduit il y a un mois à la tête de Nissan, est en effet de nouveau sur la sellette. Selon l’AFP, Masakazu Toyoda, administrateur du constructeur a confié de manière informelle à des journalistes nipponsson souhait d’amorcer rapidement la succession de celui qui est à l’origine du limogeage de Carlos Ghosn.
« Une des questions les plus cruciales est de commencer le processus pour identifier un successeur dès que possible », a-t-il ainsi déclaré. Avant de tempérer : « Combien de temps cela va-t-il prendre ? Je ne devrais pas me prononcer prématurément, mais nous devons être prêts à tout moment ». Si les piètres résultats qu’enregistre le constructeur nippon depuis sa reprise par Hiroto Saikawa en 2017 expliquent en partie cette volonté d’en finir, des accusations de malversations pourraient définitivement sceller le destin du PDG.
Greg Kelly, ex-directeur du développement des dirigeants de l'Alliance et arrêté en même temps que Ghosn, a déclaré en juin lors d’une interview pour un journal nippon, que l’actuel patron de Nissan aurait enfreint les règles de l’entreprise pour s’offrir une propriété à Tokyo. « Une investigation est en cours au sein de Nissan » a indiqué Yasushi Kimura, président du conseil d’administration. (Avec AFP).
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