Mission impossible
...trois courses, essentiellement grâce à son poulain Fernando Alonso (5e à Suzuka), l'écurie BAR-Honda en marquait trente-trois ; parachevant une irrésistible ascension sur ses terres, comme pour fêter le quarantième anniversaire de son partenaire motoriste. En effet, c'est en 1964 que le constructeur nippon engageait pour la première fois des monoplaces de F1 en Grand Prix. Par ailleurs, ce GP du Japon avait également une saveur particulière pour l'écurie BAR, puisqu'elle y disputait son centième Grand Prix. Toujours est-il que ce double anniversaire a été fêté brillamment, puisque les deux pilotes de l'écurie, à savoir Jenson Button et Takuma Sato, obtenaient les 3e et 4e places. Accessoirement, le Britannique se retrouvait pour la dixième fois de la saison sur le podium. Une saison qui lui a valu seulement deux abandons, contre cinq pour son équipier.
Renault va devoir se consoler de sa 3e place au championnat
Avec 116 points au compteur contre 100 pour sa rivale franco-anglaise, l'écurie de David Richards a incontestablement franchi un pas décisif dans sa quête de la place de dauphin derrière Ferrari (une fois de plus sur la plus haute marche du podium à Suzuka grâce à Michael Schumacher). Par quel miracle, en effet, Renault pourrait-il remonter son handicap à l'issue du GP du Brésil, dernier rendez-vous de la saison le 24 octobre ? Mission quasiment impossible dans la mesure où ces 16 points correspondent tout simplement à une première et une troisième place. A condition, encore, que BAR-Honda ne marque aucun point (elle n'en a plus que deux à marquer dans l'hypothèse où Renault réussissait un exploit). Eu égard au niveau de performance des voitures anglo-nipponnes, et aussi à leur niveau de fiabilité, autant dire que les jeux sont faits. D'autant que Jacques Villeneuve, seulement dixième au Japon, peine à retrouver ses marques. Renault va devoir se consoler de cette troisième place au championnat du monde des Constructeurs… Un rang qui, en début de saison, correspondait de toute façon aux objectifs "réalistes" de Patrick Faure (président de Renault F1 Team) et de Flavio Briatore (directeur général de Renault F1 Team). La seule surprise est que l'écurie désignée comme vice-championne n'était pas forcément… celle qui l'est devenue.
Marc David
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