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Constructeurs

Merkel veut reconstruire la confiance dans le Diesel

Publié le 21 août 2017

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
En pleine campagne électorale, Angela Merkel affirme que les Allemands ont besoin de retrouver confiance dans le Diesel et que les villes ne doivent pas exclure autoritairement des carburants du droit à la circulation.
En pleine campagne électorale, Angela Merkel affirme que les Allemands ont besoin de retrouver confiance dans le Diesel et que les villes ne doivent pas exclure autoritairement des carburants du droit à la circulation.

 

Lors d'un forum organisé par le quotidien Bild avec ses lecteurs, la chancelière allemande Angela Merkel a estimé aujourd'hui qu'il fallait rétablir la "confiance dans le Diesel" afin d'éviter "les interdictions de circulation", excluant en creux de programmer la fin des moteurs à combustion.

 

"Nous avons besoin de retrouver confiance dans le Diesel" pour limiter "la perte de valeur" des voitures concernées, a renchéri Angela Merkel, qui briguera le 24 septembre prochain un quatrième mandat.

 

Certes, a-t-elle souligné, après les scandales à répétition touchant l'industrie automobile allemande, les constructeurs "ont commis de grosses fautes, dont certaines relèvent du droit pénal" et d'autres de l'exploitation de failles dans les tests anti-pollution.

 

Mais "nous voulons garder une industrie forte" et il faut donc "trouver un mélange raisonnable" dans les mesures imposées à ce secteur stratégique pour le pays, car il emploie plus de 800000 personnes. "Nous faisons en sorte qu'il n'y ait pas d'interdictions de circulation" des voitures Diesel dans certaines villes, a-t-elle répété, alors que le gouvernement avait organisé début août un sommet avec les constructeurs, principalement destiné à éviter de telles interdictions.

 

Angela Merkel a donc convié le 4 septembre les communes qui dépassent les seuils de pollution, afin de "rebâtir pas à pas la confiance dans le Diesel", en s'appuyant sur les changements de logiciels proposés par les industriels à leurs frais.

 

Alors que le Diesel s'est invité au cœur de l'été dans la campagne électorale, la chancelière ne s'est prononcée ni pour un quota européen de voitures électriques, comme le propose son rival social-démocrate Martin Schulz, ni pour un abandon programmé des moteurs à combustion, réclamé par les Verts.

 

"Il serait pourtant possible de fixer une échéance raisonnable" sur ce dernier point, souligne encore le quotidien Die Welt, déplorant le retard pris par l'Allemagne dans sa conversion aux énergies propres, alors que "même la Chine prend ce virage plus vite".

 

(avec AFP)

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