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Constructeurs

Mercedes-Benz veut affirmer son identité VUL

Publié le 27 février 2014

Par Benoît Landré
3 min de lecture
La nouvelle direction générale Vans de Mercedes-Benz, opérationnelle depuis le premier janvier, a dévoilé sa feuille de route. Renforcer la notoriété du Citan, développer l'activité occasion et maîtriser la fin de vie du Vito, tels sont les objectifs assignés au réseau et aux équipes de la nouvelle entité.

A l'image de certaines autres marques, la direction de Mercedes-Benz France s'articule depuis le 1er janvier autour de trois directions générales distinctes, Cars, Vans et Trucks. Pour la division Vans, dirigée par Harry Salamon, l'enjeu est de coller aux préoccupations spécifiques des clients professionnels, mais également de renforcer l'identité VUL de la marque. Un chiffre vient conforter cet enjeu. En effet, huit artisans sur dix ne connaissent pas le Citan.

Lancée en 2012, la fourgonnette fabriquée dans l'usine Renault de Maubeuge n'a pas atteint la performance escomptée en France pour sa première année pleine, avec un volume de 1931 unités commercialisées et une part de marché de 1,3%. "Nous voulons être visible sur ce segment", annonce Harry Salamon, qui fixe le seuil de visibilité à 3% de part sur ce segment âprement disputé. Un plan de relance et de communication sera donc tout spécialement dédié à ce produit dans les prochains mois. Par ailleurs, la marque introduira en septembre une version Combi Extra Long du Citan.

Fin de parcours pour le Viano

Le Vito, qui sera renouvelé en toute fin d'année, fera également l'objet d'une attention bien particulière afin de maintenir la position de la marque sur le segment des fourgons. En 2013, en incluant le Viano, Mercedes-Benz a représenté une pénétration de 9,6% sur ce segment (S2), à 6226 unités.

Dévoilée prochainement à Genève, la Classe V, qui succédera en juin au Viano, sera la principale nouveauté 2014 pour la direction générale Vans. Le monospace à l'étoile, qui sera commercialisé dans les réseaux VP et VUL, affichera un tarif de 42480€, "en phase avec la Classe E", soit une hausse de 3% par rapport au Viano. Au-delà d'un changement stylistique notable, la Classe V se distinguera principalement par ses nouvelles motorisations plus performantes. Ainsi, sur le cœur de gamme (V 220 CDI 163ch), la Classe V affichera des émissions de CO2 de 149g/km, soit un malus de 900€, contre 6000€ pour le Viano l'an passé, et 8000€ actuellement depuis le changement de barème en janvier.

Renouvelé en 2013, le Sprinter a tenu son rang sur le segment lourd avec volume de 10281 unités vendues, soit une part de 10,1%. Au total, l'an passé, Mercedes-Benz a commercialisé 18438 véhicules utilitaires, soit une baisse de 6% par rapport à 2012 et une part de 5,9% sur un marché français des utilitaires, qui a représenté un volume de 311655 véhicules (S1, S2 et S3).

1 VO pour 1 VN à terme

Le marché de la seconde main sera l'autre gros chantier de Mercedes-Benz ces prochains mois. La marque, qui a commercialisé 2600 VO en 2013 contre 700 unités en 2009, se fixe pour objectif de commercialiser un VO pour un VN à terme dans le réseau. "Nous sommes encore très loin du compte, admet Harry Salamon. C'est la direction à prendre par les concessionnaires et cela réclame une disposition d'esprit sur le plan entrepreneurial". Lancé en 2009, le label Used1 proposera cette année une extension de garantie et sera décliné sur mobile. Enfin, en avril prochain, la marque allemande déploiera une nouvelle assurance pour les VUL, avec laquelle elle vise un taux de pénétration de 5%. 

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