L'industrie auto française marque le pas
Le secteur automobile français n'a pas connu une très belle période au troisième trimestre 2014. Le cabinet de conseil Strategy&, une entité membre du réseau PwC, vient de le montrer via son dernier indice AutoIndex (il analyse l’évolution du secteur via un indice qui prend en compte le marché, la production et la capitalisation boursière des acteurs de l’automobile cotés à Paris). Sur douze mois glissants, le secteur a en effet affiché un indice de santé général de 105 au troisième trimestre, contre 106 au deuxième (100 au quatrième trimestre 2013 et 106 au premier trimestre 2014). Et ce repli ne doit rien au hasard.
Stabilisation de la demande en valeur
La demande du marché n'a pas augmenté en valeur – toujours sur douze mois glissants – entre le deuxième et le troisième trimestre, souligne le dernier AutoIndex. Cette valeur s'est stabilisée à 80 milliards d'euros, une valeur issue des ventes de VN à hauteur de 51 milliards d'euros et de la vente de pièces et de services à hauteur de 16 milliards d'euros (le solde provient des marges sur les ventes de VO et des intérêts sur trois ans des financements de VN).
Un niveau de production encore bas mais qui progresse
Autre facteur explicatif du repli de l'indice de l'état de santé général du secteur entre le deuxième et le troisième trimestre : le fait que le niveau de production soit encore très bas en France. Mais les choses vont mieux. En effet, sur les neuf premiers mois de 2014, les productions hexagonales de Renault et de PSA Peugeot Citroën ont augmenté de 9% (+93000 unités). Sur douze mois glissants, la valeur de la production automobile française est ainsi passée de 49 milliards d'euros au deuxième trimestre à 50 milliards au troisième, un dernier montant issu à hauteur de 36 milliards d'euros de la production de véhicules et à hauteur de 14 milliards de la production de pièces et équipements.
Des valorisations boursières en repli
L'AutoIndex met enfin en exergue le fait que la valorisation des entreprises automobiles françaises cotées à Paris est passée de 60 milliards d'euros au deuxième trimestre à 52 milliards au troisième. Celle de Renault est passée de 19 à 17 milliards d'euros, celle de Michelin de 16 à 14 milliards et celle de Valeo de 8 à 7 milliards (toujours 8 milliards pour PSA Peugeot Citroën et toujours 3 milliards pour Faurecia).
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.