Les futures valeurs résiduelles de quelques stars du Mondial

AUDI TT
Dévoilée lors du dernier Salon de Genève, la troisième génération de l’Audi TT repose sur la fameuse plateforme MQB du groupe Volkswagen. Si le modèle s’inscrit bien dans la veine esthétique actuelle d’Audi, proportions et détails de style viennent rappeler la première génération. N’ayant guère de concurrents directs (Peugeot RCZ, Porsche Boxster et Cayman…), le TT devrait s’écouler à 20 000 exemplaires en Europe l’an prochain (dont un peu moins de 2 000 en France), un résultat proche de celui de la génération actuelle à son lancement en 2008. Si le roadster est d’ores et déjà dévoilé, le TT Offroad, concept-car aux allures de SUV exposé au dernier Salon de Pékin, semble indiquer que la famille va s’agrandir et se diversifier. Ce qui irait d’ailleurs dans le sens de ce que Luca de Meo nous confiait récemment (voir JA n° 1203). Aussi exclusives que le produit, les prévisions de valeurs résiduelles du nouveau TT sont excellentes, proches en pourcentage de celles des rivales de Stuttgart.

BMW SERIE 2 ACTIVE TOURER
Un monospace chez BMW ? Et adoptant la traction avant qui plus est ! Voilà qui ne semble guère correspondre à l’image traditionnelle du constructeur bavarois, de prime abord. Mais, à Munich, on ne pouvait laisser plus longtemps la Mercedes Classe B occuper seule le créneau du monospace compact Premium. La Série 2 Active Tourer pourrait ainsi amener à BMW une nouvelle clientèle, par exemple celle des possesseurs de Touran désireux de monter en gamme et ne trouvant pas (pour le moment ?) d’offre de ce type chez Audi. Une version longue offrant sept places devrait venir renforcer la gamme l’an prochain. Les premières prévisions de valeurs résiduelles de la Série 2 Active Tourer sont favorables, comparables à celles du Classe B, sa seule véritable concurrente directe à l’heure actuelle.

NISSAN PULSAR
Après avoir renoncé à importer la Tiida, Nissan fait, avec la Pulsar, son retour dans le segment C, abandonné depuis l’arrêt de l’Almera. Sur ce marché très concurrentiel, la Pulsar n’aura pas la tâche facile, devant croiser le fer avec des références très solides. Espérant occuper 3 % du marché européen - là où la Volkswagen Golf fait 24 % et la Ford Focus 9 % -, la Pulsar devrait devenir la troisième vente de Nissan derrière le Qashqai et le Juke selon les projections les plus optimistes. Les premières prévisions de valeurs résiduelles sont attendues dans le cœur du segment, l’un des plus concurrentiel du marché.

RENAULT TRAFIC
Le savoir-faire de Renault dans le domaine des utilitaires n’étant plus à démontrer, on ne s’étonnera pas que le nouveau Trafic, qui témoigne au passage de l’évolution d’un secteur où les aspects purement pratiques ne sont plus les seuls pris en compte, fasse d’ores et déjà montre d’arguments le classant d’emblée parmi les meilleurs de sa catégorie. Fort de 270 versions dès son lancement, le nouveau Trafic bénéficie de premières prévisions de valeurs résiduelles comparables à celles du véhicule qu’il remplace : bonnes et surtout extrêmement stables.

VOLKSWAGEN PASSAT
Cette huitième génération de Passat ne partage guère que son nom avec la précédente puisque Volkswagen annonce que tout est nouveau : design, moteurs, technologies embarquées, etc. Pour autant, la Passat VIII évite toute révolution qui pourrait dérouter une clientèle plutôt conservatrice. Le break devrait constituer la carrosserie la plus vendue sur le marché français, aux alentours de 60 %. Dix nouveaux blocs turbo à injection directe, allant de 120 à 280 ch, équiperont cette Passat qui, pour la première fois, sera aussi proposée en version hybride rechargeable. Développant 211 ch, il offrira une cinquantaine de kilomètres d’autonomie en mode 100 % électrique. Les premières prévisions de valeurs résiduelles sont proches de celles des modèles Premium mais il faut dire que les tarifs se rapprochent aussi de plus en plus de cet univers.

CITROEN C4 CACTUS
Si DS voulait apporter du glamour au catalogue Citroën avant de gagner son indépendance et devenir une marque à part entière, il manquait aux chevrons un véhicule à la fois abordable et décalé. Rattaché à la gamme C4, bien qu’il soit basé sur la plateforme de la C3, le Cactus est présenté comme un crossover non pas low-cost, mais se concentrant sur ce qui importe réellement aux clients. Antithèse de la DS4, le C4 Cactus mise plus sur l’originalité que sur la performance puisqu’aucune motorisation ne dépasse 100 ch. Les premières prévisions de valeurs résiduelles sont favorables, les prix regardant plus du côté de la C3 que de la C4.

CITROEN JUMPER
Plus que d’une révision en profondeur, le nouveau Jumper est le résultat d’une remise à niveau tenant compte des remontées des utilisateurs, mais aussi des nouvelles normes de sécurité sur le point d’entrer en vigueur. La face avant, très caractéristique, le différencie cependant au premier coup d’œil de la version précédente. L’offre reste limitée à deux moteurs : 2.2 HDi (décliné en 110, 130 et 150 ch) et 3.0 HDi 180 ch. Pas de boîte robotisée ou automatique au programme pour le moment. Un peu moins diffusé que le Peugeot Boxer, le Jumper s’est écoulé à 7 621 exemplaires en 2013, soit 9,09 % de son marché. Les valeurs résiduelles du Jumper sont caractérisées par une grande stabilité et les premières prévisions de la nouvelle gamme n’évoluent guère.

PEUGEOT BOXER
Les Citroën Jumper et Peugeot Boxer étant très proches, ce qui a déjà été dit sur le premier vaut aussi pour le second. Avec 8 872 unités en 2013, soit 10 % de son marché, les ventes de Boxer sont légèrement supérieures à celles du Jumper. Elles demeurent cependant très loin de celles du Fiat Ducato, troisième membre de la famille, et désormais seul véritable acteur sur le marché des camping-cars. Ainsi, sur les 19 932 Ducato vendus en 2013, 61 % l’ont été à des particuliers. Comme pour le Jumper, les valeurs résiduelles du Boxer, tout aussi stables, ne devraient guère évoluer.