S'abonner
Constructeurs

Les Français encore plus déterminés à acheter un véhicule

Publié le 26 mai 2020

Par Alice Thuot
4 min de lecture
Selon une étude réalisée par Ipsos, la crise sanitaire du Covid-19 n’a pas entamé la détermination des Français à acheter un véhicule. Pour certains, elle l'a même renforcée.
Sécurité oblige, certains Français sont aujourd'hui plus déterminés que jamais à acheter un véhicule.

 

Alors que, selon la plupart des distributeurs, l’activité commerciale a repris à bon niveau depuis la fin du confinement, une étude d’Ipsos vient confirmer que les Français sont toujours décidés, voire, pour certains, encore plus décidés, à procéder à l’achat de leur véhicule dans l’année. Ainsi, près d’un tiers des 1 000 sondés, 27 % précisément, souhaitant acquérir un véhicule avant la crise, sont aujourd’hui encore plus déterminés qu’avant le confinement. Une proportion importante, surtout compte tenu de celles affichées dans les autres marchés européens. En Espagne et au Royaume-Uni, ils ne sont que 20 % encore plus déterminés à concrétiser leur acquisition et 19 % en Italie. 

 

A l’inverse, seuls 18 % des Français qui avaient l’intention d’acheter un véhicule avant la crise de sont déclarés moins déterminés. Il s’agit toutefois d’un des niveaux les plus faibles d’Europe : l’impact économique de la crise du coronavirus est bien plus visible en Italie par exemple, où 51 % des interrogés sont aujourd’hui ont révisé à la baisse leur projet d’achat. Ils sont 47 % en Espagne, 28 % en Allemagne et 24 % au Royaume-Uni. Les raisons : la volonté de limiter les sorties d’argent.

 

Prudence et opporunisme

 

Pour ces Français qui souhaitent encore plus qu'avant réaliser leur achat, le véhicule est synonyme de sécurité, en pleine pandémie. Ainsi, la moitié invoquent cet argument. L’automobile s’impose comme la solution pertinente et fiable face aux autres modes de déplacement, et en particulier, les transports en commun dans lesquels le principe de la distanciation sociale semble impossible à respecter. "Cette tendance est liée à la nature même de cette crise et aux bénéfices de sécurité recherchés par les populations. En tant que moyen de transport personnel, l’automobile impose la distanciation sociale et participe à la protection du conducteur et de ses passagers face au virus", souligne Nicolas Cardon, client officer chez Ipsos France et expert des sujets automobile.

 

Mais le Français ne se veut pas uniquement prudent : il est aussi opportuniste. Alors que chaque constructeur communiqe sur des offres exceptionnelles et que le plan de relance du secteur automobile doit être annoncé ce jour, mardi 26 mai, 31 % des Français misent une potentielle baisse des prix des véhicules, 20 % sur des aides gouvernementales.

 

Le digital se fait une place

 

Attention toutefois : si les Français sont bien décidés a changer de véhicule, ils ne souhaitent pas n’importe quel véhicule. Le prise de conscience écologique n’est certes pas nouvelle, mais la crise du coronavirus a pu exacerber le phénomène. Ainsi, plus d’un Français sur trois, estime que la crise climatique est au moins aussi grave que la crise sanitaire qui secoue la planète. Résultat : ils sont 42 % à souhaiter que plus de Français roulent en véhicule électrique à l’avenir. Mais est-ce que cette volonté se traduira réellement dans les showrooms, telle est la question.

 

Dernier enseignement, et de taille : le parcours digital trouve de plus en plus d'adeptes, distanciation sociale oblige. 24 % des Français sondés se sont déclarés séduits par l'acquisition d'un véhicule sur internet. Parmi les services proposés en ligne, les Français sont particulièrement intéressés par la possibilité d'obtenir un financement (34 %), de souscrire à une assurance (46 %), mais aussi des interagir virtuellement avec un vendeur (27 %).

 

Méthodologie : pour ce sondage, Ipsos a interrigé en ligne un total de 11 000 adultes entre 18 et 74 ans dans les pays suivants : Etats-Unis, Chine, Japon, Brésil, France, Allemagne, Italie, Espagne, Grande-Bretage, Russie, et Inde. 1 000 personnes ont été interrogées dans chaque pays, France inclus.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

cross-circle