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Constructeurs

Le Renault Kardian en approche

Publié le 29 août 2023

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le constructeur français va bientôt dévoiler le Kardian, un modèle destiné à l'international qui débutera sa carrière en Amérique latine. Basé techniquement sur une Dacia Sandero Stepway, il ne roulera jamais en Europe.
Renault Kardian
Le Kardian symbolise le volet hors Europe du plan Renaulution et se présente comme le "premier véhicule d'une future gamme à l'international". ©Renault

Le 25 octobre 2023, à l'occasion du salon de Rio au Brésil, Renault va dévoiler un nouveau modèle. Baptisé Kardian, il est pour l'heure destiné à l'Amérique du Sud avant d'aller rouler sur d'autres continent. Mais pas en Europe.

 

Selon nos confères de l'Argus, ce nouveau modèle frappé du losange sera basé sur la Dacia Sandero Stepway (plateforme CMF-B) et sera produit dans l'usine brésilienne de Curitiba.

 

Le Kardian s'inscrit dans la lignée des K déjà assez largement usités par Renault ces dernières années, avec notamment les Koleos, Kaptur, Kadjar, Kwid ou Kiger. La réussite n'a pas toujours été au rendez-vous, mais le nom choisi n'en porte pas toujours la responsabilité.

 

A lire aussi : Renault confirme son redressement au premier semestre 2023

 

Ce véhicule symbolise aussi le volet hors Europe du plan Renaulution et se présente comme le "premier véhicule d'une future gamme à l'international" ajoute le constructeur.

 

Le choix de l'Amérique latine pour ce lancement s'explique par l'importance des ventes de Renault dans la région. En 2022, la marque y a immatriculé 283 136 véhicules (VP et VUL), en croissance de 7,6 %. Et le seul marché brésilien en représente 126 689 (-0,4 %) ! Un marché qui a pesé 1,958 million d'unités en 2022.

 

Le constat est proche sur le premier semestre 2023. Renault totalise 124 212 immatriculations (-0,6 %) en Amérique latine alors que la zone progresse de 7,8 %. Même chose au Brésil, avec 52 989 unités (+0,3 %) alors que l'augmentation globale est de 9,6 %.

 

Le constructeur français doit donc relancer la machine car il perd des parts de marché.

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