Le Proace s'engage dans la bataille
Relativement discret en France comme en Europe, le Hiace n'aura pas laissé une trace indélébile sur le marché des véhicules utilitaires. Le constructeur nippon ne pouvait pas rester plus longtemps inerte sur ce marché, où les principaux constructeurs mondiaux se livrent une rude bataille, et plus encore sur un segment des fourgons légers qui pèse aujourd’hui près de 20% des ventes totales de VUL en France.
Fruit du partenariat signé avec PSA Peugeot Citroën en 2012, et qui se poursuivra au-delà de 2020, le Proace, successeur du Hiace, est fabriqué depuis 2013 sur les lignes de montage des Peugeot Expert, Citroën Jumpy et Fiat Scudo dans l'usine de Sevelnord. Les premières livraisons du véhicule débuteront à la fin du mois de janvier. Le Proace reprend donc naturellement les caractéristiques des fourgons légers de PSA et Fiat, lancés sur le marché en 2006.
9000 unités du Proace en Europe
Proposé en deux longueurs (4813 et 5143 mm) et deux hauteurs de carrosserie (1980 et 2290 mm), accompagné de deux moteurs Diesel (1,6 litre 90 ch et 2,0 litres 128 ch), le véhicule offre un volume utile de 5 à 7m3. Le Proace affiche un prix d'entrée de 21850€ HT (90 D-4D L1H1) pour un tarif maximal de 27450€ (128 D-4D L2H2).
Interrogé sur ce lancement, lors du dernier salon de Francfort, Daniele Schillaci, Senior Vice President des ventes et du marketing de Toyota Europe, annonçait des ambitions modestes, tablant sur un volume de 9000 immatriculations en Europe. "Nous n'avons pas la prétention de rivaliser avec les concurrents français et italiens", admettait-il, précisant également que le Proace "restera le seul produit durant les trois à quatre prochaines années".
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