L'ardoise GM s'alourdit pour le contribuable américain
Les contribuables américains ont perdu jusqu'ici 9,7 milliards de dollars sur l'investissement de l'Etat américain dans le constructeur automobile General Motors, sauvé de la faillite en 2009, selon un dernier décompte publié par le Trésor mercredi, avec en toile de fond symbolique la mise en faillite de la ville de Detroit.
L'Etat américain avait volé au secours du géant automobile au terme d'un plan de sauvetage de 49,5 milliards de dollars qui entrait dans le cadre du programme baptisé "TARP" ("Trouble Asset Relief Program") à l'intention des banques et du secteur automobile en difficulté.
Le Trésor avait octroyé des prêts à GM, ensuite transformés en participation pour un montant de quelque 60% du capital du premier constructeur automobile américain menacé de faillite. Depuis, le Trésor a procédé à plusieurs mises en vente de ses parts et avait indiqué fin 2012 qu'il comptait s'en défaire totalement d'ici douze à quinze mois.
Selon le tableau publié mardi sur le site du Trésor, l'Etat a perdu jusqu'ici 9,7 milliards de dollars sur son investissement dans GM, les titres du constructeur automobile valant à l'époque 43,52$.
En septembre, avant une nouvelle salve de vente de titres pour un montant non précisé, l'Etat américain avait encore 7,3% de GM. Mardi, peu avant la clôture, l'action General Motors valait 36,03$.
(avec AFP)
Le Trésor avait déjà indiqué en septembre que le volet automobile du plan de sauvetage TARP, qui avait aussi porté sur une aide à Chrysler, finirait par être déficitaire de quelque 15 milliards de dollars.
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