L'Alliance RNM ne doit pas devenir une structure monolithique
L’alliance entre Renault, Nissan et Mitsubishi doit trouver les moyens de pérenniser son existence sans tomber dans le piège d’une structure monolithique, a déclaré jeudi le directeur général adjoint de Renault.
"La grande mission (du PDG) Carlos Ghosn est de rendre cette Alliance pérenne en toutes circonstances, quels que soient les hommes qui la servent, c’est le vrai sujet des années qui viennent", a dit Thierry Bolloré lors d’une conférence organisée par l’EBG (Electronic Business Group) à la Cité de la Mode et du Design. "L’une des raisons pour lesquelles l’Alliance perdure et continue de progresser, c’est parce qu’elle est alliance et pas une entreprise monolithique où toutes les cultures doivent entrer dans le même bocal", a-t-il ajouté.
Carlos Ghosn a promis de mettre à profit son nouveau mandat de quatre ans à la tête de l’Alliance pour trouver les moyens de consolider l’édifice afin que celui-ci lui survive. La tâche est délicate car il lui faut préserver l’identité de chaque partenaire et ménager les susceptibilités de ses grands actionnaires français et japonais.
"Imaginez la force que ça a (...) de faire fonctionner une entreprise complète en mode agile", a poursuivi Thierry Bolloré, ajoutant que le vrai enjeu est d’"imaginer de faire fonctionner les trois entreprises, et peut-être plus, plus tard", selon cette méthode en vogue aujourd’hui dans la gestion de projets.
Interrogé sur cette évocation d’un possible élargissement de l’Alliance, fondée en 1999 et agrandie en 2016 avec l’arrivée de Mitsubishi, un porte-parole de Renault a déclaré que le sujet n’était pas d’actualité, mais que l’Alliance restait un modèle "ouvert". (Reuters)
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