L'Acea réagit à l'Union de l'énergie voulue par l'UE
La Commission européenne vient de présenter son nouveau projet de stratégie environnementale pour l'Europe. Cette Union de l'énergie vise non seulement à assurer une libre circulation de l'énergie, mais aussi à banaliser les énergies renouvelables en accélérant la décarbonisation du secteur des transports. Un dernier objectif pouvant être atteint notamment en "favorisant l'électrification du secteur et les investissements dans la production de carburants avancés [ainsi que] l'intégration des systèmes d'énergie et de transports".
En d'autres termes, il faut s'attendre à ce que de nouvelles mesures soient prises en matière de transport routiers et d'automobiles à plus ou moins long terme en Europe. "La Commission européenne va maintenant examiner, en s'appuyant sur les succès déjà enregistrés, les instruments et les mesures de nature à permettre la décarbonisation des transports routiers", indique l'institution. Cette dernière va ainsi organiser en juin prochain une conférence avec toutes les parties prenantes.
L'Acea n'en a pas moins déjà réagi à cette Union de l'énergie voulue par la Commission européenne. Les constructeurs européens d'automobiles viennent de faire savoir qu'il convenait d'élargir le débat avec toutes les parties prenantes afin d'instaurer un système efficace de réduction des émissions de CO2. "Pour l'industrie automobile, cela signifie qu'il ne faut pas se focaliser sur les seules émissions des véhicules eux-mêmes, mais aussi prendre en compte d'autres facteurs qui influencent les émissions pendant leur utilisation, explique Erik Jonnaert, secrétaire général de l'Acea. En font notamment partie le comportement de l'automobiliste, l'infrastructure et l'âge de la flotte." L'Acea demande aussi à ce qu'il soit procédé à une harmonisation des incentives sur le Vieux Continent en matière de véhicules propres.
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