S'abonner
Constructeurs

La Twingo au cœur de la réduction des temps de développement chez Renault

Publié le 16 octobre 2024

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Avec le retour annoncé de la Twingo, les équipes de Renault doivent relever le défi de développer ce modèle en deux ans. Le constructeur a mis sur pied le "Leap 100", un plan pour tenir les délais.
Twingo électrique réduction des délais de fabrication batterie hydrogène
La future Twingo électrique doit être développée en deux ans par les équipes de Renault. ©JA

Réduire les temps de développement des modèles est une des volontés de Luca de Meo, le patron de Renault. Le premier programme à être développé en deux ans, et non trois, est celui de la nouvelle Twingo électrique.

 

"Cela signifie réduire le temps de développement de 30 %" présente Cédric Combemorel, bras droit de Philippe Krief à la direction technique du groupe Renault. "Un an de moins, c’est beaucoup, mais faisable", poursuit-il.

 

Pour cela, la future Twingo est, en quelque sorte, devenue un état dans l’état pour "tester" cette réduction du temps. Les équipes ont ainsi mis sur pied un plan baptisé "Leap 100" qui repose sur sept critères pour arriver à livrer la Twingo en 100 semaines.

 

A lire aussi : Renault va fabriquer la future Twingo électrique en Slovénie

 

Parmi les critères, Cédric Combemorel cite notamment l’évolution du travail avec les fournisseurs, la nécessaire rapidité de décision de la gouvernance ou encore la gestion de la complexité.

 

Pour également gagner du temps, mais c’est déjà vrai aujourd’hui, Renault peut aussi s’appuyer sur son réseau mondial de R&D, avec notamment l’Amérique du Sud, l’Inde ou encore la Corée du Sud. Ainsi, la charge R&D d’un modèle peut reposer jusqu’à 50 % hors de France.

 

Une deuxième génération d'E-Tech hybride

 

Au-delà de la Twingo et des défis qu’elle engendre, Cédric Combemorel est aussi revenu sur les travaux et les réflexions qui ne manquent jamais. Le concept Emblème en est un exemple avec sa double architecture mariant électrique à batterie et hydrogène.

 

"Le premier défi est notamment de faire entrer ces deux technologies dans 4,70 m" explique-t-il. "Ensuite, nous travaillons aussi sur les réservoirs d’hydrogène différents de ceux proposés aujourd’hui qui offriraient 30 à 40 % de volume en plus dans un espace similaire."

 

Cédric Combemorel, directeur adjoint à la technologie du groupe Renault. ©JA

 

En attendant l’hydrogène, les batteries sont pour l’heure reines et le constructeur regarde toutes les technologies, toutes les chimies, pour faire le meilleur choix.

 

A lire aussi : Voitures électriques : les différentes technologies de batteries, mode d’emploi

 

Enfin, même si le thermique a du plomb dans l’aile, il est encore très loin de disparaître et une deuxième génération du système hybride E-Tech sera sans doute une réalité dans "les 3 à 5 ans" glisse-t-il, "les équipes de Horse travaillent dessus."

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

Laisser un commentaire

cross-circle