La sécurité routière américaine impliquée dans l'affaire GM
GM n'est pas l'unique responsable des problèmes de commutateur d'allumage survenus sur plusieurs de ses modèles depuis le début des années 2000*. En effet, la Commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants américains indique dans un mémo que la NHTSA, agence américaine de la sécurité routière, aurait pu à deux reprises ouvrir une enquête sur ce problème survenu au début des années 2000. Ses experts ont conclu en 2007 puis en 2010 que les accidents étudiés ne montraient pas une "tendance" permettant de conclure à une fabrication défectueuse.
Une modification non justifiée commercialement
Selon le mémo, GM a également approuvé début 2002 le commutateur d'allumage mis en cause bien qu'il ne "réponde pas aux spécifications requises", un des ingénieurs de GM ayant ensuite fait savoir qu'une modification de la pièce prendrait trop de temps, coûterait trop cher et ne serait pas justifié commercialement. Résultat : GM a été contraint de rappeler 2,6 millions de véhicules depuis le mois de février 2014 (1,6 million en début d'année et 971000 vendredi dernier, des rappels qui ont concerné pour l'essentiel les Etats-Unis, le Canada et le Mexique).
Pas de risques avec la sécurité
"Nous ne prenons pas de risques avec la sécurité", a indiqué Mary Barry, la nouvelle directrice générale de GM, pour justifier le nouveau rappel de véhicules décidé vendredi dernier. Elle devait témoigner ce mardi auprès de la Commission de l'énergie et du commerce de la Chambre des représentants.
*Il est arrivé que la clef de contact se mette inopinément en position "arrêt" alors que véhicule était en marche, pouvant ainsi provoquer un non-déploiement des airbags.
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