Google Car et Apple Car : les automobilistes sont prêts !
Non, les automobilistes ne rejettent pas en bloc la voiture autonome. Et l'Observatoire Cetelem de l'Automobile 2016 vient d'en apporter la preuve. Les milliers de sondés interrogés dans quinze pays du monde par TNS Sofres estiment à 75% que la voiture autonome deviendra une réalité et ils sont déjà 55% à envisager d'acheter une Google Car ou une Apple Car. "Ils estiment qu'ils pourront en utiliser d'ici 6,6 ans en moyenne", relève Flavien Neuvy, le responsable de l'Observatoire Cetelem de l'Automobile. Et aussi étonnant que cela puisse paraître, les plus enthousiastes en matière de véhicule autonome ne sont pas les Américains.
Ces derniers ne sont en effet que 32% à envisager d'utiliser une voiture autonome, contre 41% chez les Français, 65% chez les Italiens, 73% chez les Brésiliens, 81% chez les Turcs et 91% chez les Chinois (la moyenne pour l'ensemble du panel est de 55%). De l'autre côté de l'Atlantique, ils ne sont en outre que 27% à être prêts à acquérir une Google Car ou une Apple Car, soit beaucoup moins que chez les Allemands (33%), les Français (37%), les Japonais (37%), les Espagnols (60%), les Italiens (66%), les Brésiliens (80%), les Mexicains (85%) et les Chinois (90%). Tous pays confondus, ils sont 55%.
"Au niveau global, les sondés ont aussi indiqué que les acteurs les plus légitimes pour faire évoluer la voiture traditionnelle vers la voiture connectée étaient dans l'ordre décroissant les constructeurs, les spécialistes des nouvelles technologies et les équipementiers", note par ailleurs Flavien Neuvy. Autant dire que tous les acteurs traditionnels doivent plus que jamais "marquer à la culotte" des groupes tels que Google ou Apple.
86%
Proportion d'automobilistes qui utilisent déjà des applications ou des outils interactifs afin de préparer ou guider leurs déplacements (86% en France). Ces solutions sont surtout utilisées via des smartphones.
83%
Pourcentage d'automobilistes qui considèrent que la voiture connectée représente un vrai progrès en termes de confort ou de conduite. Aux Etats-Unis, la voiture connectée est assimilée à quelque chose pour technophiles à 90% et à 86% à un véhicule qui coûte cher (plusieurs réponses étaient possibles).
77%
C'est la part de sondés qui estiment qu'une voiture connectée doit avoir pour "mission" la sécurité (77% des économies et 50% l'optimisation du temps de trajet).
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