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Constructeurs

Ferrari ne décolle toujours pas à la Bourse

Publié le 22 avril 2016

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
Si la marque Ferrari est une icône, elle peine à s'imposer à la Bourse, naviguant bien loin des autres acteurs du luxe.

C'était l'une des grandes ambitions de Sergio Marchionne, président de Fiat Chrysler Automobiles, et l'un des spin-offs les plus attendus sur les places de marché. Las, le cours de Ferrari en Bourse n'affole pas les compteurs... L'action a même perdu 20% depuis son introduction...

L'action est  aujourd'hui à 44 dollars US et certains analystes la jugent encore surévaluée. Toujours est-il que c'est très éloigné du niveau d'un Hermès (308 dollars) ou encore d'un Prada ou d'un Louis Vuitton. Le groupe a pourtant multiplié les initiatives pour diversifier la marque de voitures d'exception dans d'autres territoires (ligne de produits dérivés, développement des parcs Ferrari Land à Abu Dabi et en Espagne, en attendant la Chine et vraisemblablement les USA...).

Au moins deux raisons permettent d'expliquer cette situation susceptible de froisser Sergio Machionne. D'une part, le prix du pétrole bas a engendré un ralentissement des achats sur certains marchés porteurs dans le Golfe Persique ou encore en Chine. D'autre part, la marque est tellement liée à l'automobile et à la compétition qu'il est difficile de la diversifier hors de ces territoires de marque. En clair, pour un homme fortuné (ne parlons pas des femmes), un sac Ferrari ne remplace pas encore un sac Vuitton. 

Reste un espoir pour 2017 quand Ferrari fêtera ses 70 ans : un souffle assuré sur les produits dérivés et la montée en puissance des parcs d'attractions Ferrari Land. Mais est-ce vraiment dans la sphère du luxe ?

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