Ferrari dévoile la 599 GTB

...le dernier maillon d'une gamme totalement renouvelée. Après dix ans de bons et loyaux services, la Maranello quitte le devant de la scène. Amedeo Felisa, vice-président de la firme, vient d'annoncer au Salon de Detroit l'arrivée de sa remplaçante, baptisée 599 GTB. La présentation officielle de cette nouveauté aura lieu le 28 février prochain à Genève. En attendant ce rendez-vous helvétique, le constructeur italien a révélé la ligne et les principales caractéristiques techniques de son nouveau cheval de bataille.
Avec 620 chevaux, la 599 GTB reprend la main face à des concurrentes comme la Mercedes SL 65 AMG (612 ch) ou la Bentley Continental GT (560 ch). Son V12 atmosphérique de 5 999 cm3 se base sur celui de l'exclusive Enzo. Pour baptiser ce nouveau poulain, le cheval cabré a choisi de retenir la cylindrée de son moteur, comme pour sa berlinette à moteur V8. L'intitulé inauguré en 1964 sur la 275 GTB refait également son apparition et laisse envisager une possible déclinaison GTS, synonyme de décapotable chez Ferrari.
En marge de ce retour d'une appellation disparue avec la 355, le constructeur revendique clairement la filiation du nouveau modèle avec ses glorieux aînés. Plusieurs détails stylistiques comme les feux et les ailes arrières réinterprètent de façon contemporaine les rondeurs des coupés des années soixante. La comparaison s'avère d'autant plus facile que le dessin de ces Ferrari reste l'œuvre de Pininfarina, toujours aux commandes du design de la marque depuis les années cinquante. Style et contraintes aérodynamiques se marient donc autour d'une carrosserie en aluminium qui habille un châssis du même métal. La firme de Maranello n'a pas encore révélé la masse de son nouveau fer de lance mais un rapide calcul à partir du rapport poids/puissance de 2,6 kg par cheval situe la 599 GTB juste au-dessus des 1 600 kg. Ces caractéristiques doivent permettre au nouveau modèle de battre le record de ventes établi par la Maranello avec 5 700 unités produites.

Frédéric Marty