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Constructeurs

Dr Thomas Webber, membre du directoire et responsable R&D Daimler AG

Publié le 26 mars 2010

Par Alexandre Guillet
2 min de lecture
"Nous ne pensons le véhicule 100 % électrique que pour une vocation exclusivement urbaine"Pour nous, 2009 était une année de crise. Nous avons donc développé des technologies tournées vers l'avenir de manière à sortir...
...de cette crise, mais aussi parce que nous estimons que c'est de notre responsabilité que de tendre vers des technologies vertes et sûres.

Sur la F800, la plate-forme variable multipropulsion, qui permet sous une même robe, d'avoir différentes technologies d'avenir, est un produit typiquement Mercedes. Il symbolise cette double responsabilité que nous avons bien intégrée.

Sur les modèles actuels, nous faisons déjà beaucoup de choses. Dès cette année, Mercedes va attaquer avec de réelles avancées. Nous commercialiserons par exemple une Classe à 129 g CO2 avec une consommation de 4,6 l/100 km et une Classe C à 117 g CO2/Km.

En matière d'environnement, nous avançons à un rythme effréné. L'année prochaine, nous aurons le 1er véhicule hybride Diesel en Europe occidentale avec la Classe E 300 BlueTec Hybrid. Un modèle Full Hybride, qui peut rouler en mode électrique, et qui affiche 4,1 l/100 km et des émissions de 109 g CO2/km. Nous sommes en train de finaliser les essais.

Notre responsabilité est également de progresser sur la sécurité. En la matière, la prochaine étape est pour nous le Pre-Safe 360°, qui, grâce à des capteurs à l'avant et à l'arrière, nous place dans un véritable cocon de sûreté. Avec ce système, dans les embouteillages, la voiture va suivre et négocier les virages automatiquement. Nous pensons que ceci est très important car cela donne un confort additionnel qui permet aussi d'éviter les accrochages dans le trafic urbain, qui sont très nombreux.

La mobilité électrique requiert également de nouveaux systèmes d'assistance. Sur la F800, nous avons par exemple développé un logiciel qui permet d'indiquer où sont situées les plus proches bornes de ravitaillement.

Nous ne pensons le véhicule 100 % électrique que pour une vocation exclusivement urbaine. Nous produisons donc la Smart électrique, qui correspond à notre vision, mais pouvons imaginer une application sur des véhicules du type Classe A ou B, mais pas au-delà. Cela n'a pas de sens par rapport à l'utilisation de ces véhicules.

La production en série de la pile à combustible est encore trop coûteuse. Nous allons d'abord faire du leasing sur un lot de 2 000 véhicules. Dans 5 ans, nous aurons une production de série. Dès lors, le coût d'un tel modèle sera comparable à l'offre que nous avons aujourd'hui. Les chiffres montrent, en effet, que quand nous arrivons à une production annuelle de 100 000 unités, le coût est sensiblement le même.

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