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Constructeurs

Daihatsu Copen : Roulez différent.

Publié le 28 avril 2006

Par Christophe Jaussaud
4 min de lecture
Depuis 2002, le Copen faisait figure d'extraterrestre sur notre marché avec sa conduite à droite. Aujourd'hui le volant passe à gauche, la mécanique change, mais le Copen reste un coupé cabriolet hors norme. Gare aux torticolis ! Rarement une voiture n'a autant fait tourner...

...les têtes. Pourtant ce n'est ni une limousine de six mètres, ni une sportive ne sachant plus où garer ses chevaux. Il s'agit simplement d'un petit coupé cabriolet de 3,40 mètres comptant 87 pensionnaires sous le capot. il s'agit d'une Daihatsu Copen. Une japonaise revue pour séduire davantage en Europe. En effet, la première Copen à avoir foulé nos routes avait conservé son volant à droite. Une spécificité qui ne manquait pas d'exotisme mais qui avait de quoi faire perdre les repères. Après les 55 exemplaires vendus en France dans cette configuration nippone, Daihatsu a décidé d'européaniser son "Compact Open" avec notamment le volant à gauche et une nouvelle mécanique. Mais seulement les 250 premiers clients français seront servis car il s'agit d'une série limitée. Une voiture d'image par excellence afin de mieux faire connaître cette marque japonaise qui va tout de même fêter son centenaire en 2007 et dont l'offensive produits débute cette année. En effet, aux côtés du Copen qui sera lancé fin mai, le nouveau Terios (lancé fin avril) mais aussi la Trevis et le D-Compact Wagon feront l'actualité de Daihatsu à la rentrée. Une nouvelle gamme qui devrait faire croître les ventes de Daihatsu France de 56 % à 2 400 unités. Mais retour à notre CC de poche.

Un TT en réduction

Cette Daihatsu Copen présentée pour la première fois au Salon de Tokyo en 1999 a finalement pris la route en 2002 (en 2004 en France) après un plébiscite du public. Qualifié à l'époque de "petit TT", en référence à l'Audi, le Copen avait séduit par ses rondeurs et sa compacité. Il n'y avait donc pas raison de changer. Sa bouille tout droit sortie d'une BD n'a pas changé et n'en finit pas de séduire. Son toit, développé avec l'équipementier Webasto, demande 20 secondes pour faire du coupé, un cabriolet vraiment craquant.
En revanche, une fois le toit replié, ne comptez plus sur le coffre. Il ne vous reste plus que 14 litres à disposition. Voilà sans doute l'un des défauts principal du Copen : l'espace intérieur n'est pas son fort. Un conseil pour les grands gabarits : installez-vous au volant, essayez tout au moins, avant de signer le chèque.
Si cette version 2006, plus européenne, reste fidèle à la tradition stylistique du modèle, le chapitre mécanique a entièrement été revu. Les ingénieurs de la marque nippone




LE COPEN EN BREF

  • Date de lancement :
    Fin mai

  • Segment de marché :
    Coupé cabriolet. 54 599 immatriculations en 2005.

  • Objectif de ventes :
    Série limitée à 250 exemplaires.

  • Les principales concurrentes :
    Smart Fortwo Cab : de 13 850 à 15 000 €,
    206 cm3 : de 17 550 à 22 700 €,
    Mini Cabriolet : de 20 100 à 26 400 €,
    Opel Tigra TwinTop : de 17 800 à 20 200 €
  • Le prix :
    20 990 € 1.3l 87 ch.
  • ont choisi le 1,3 litre de 87 chevaux, qui équipe déjà la Toyota Yaris, pour remplacer le quatre cylindres turbo de 659 cm3 qui développait 68 chevaux. Une nouvelle mécanique qui, alliée aux 850 kilos de l'engin, permet de prendre beaucoup de plaisir, avec toutefois un petit bémol : dès que l'asphalte se dégrade ou qu'il laisse place à des pavés, les suspensions vous rappellent combien elles sont fermes.

    Un catalyseur efficace plus longtemps grâce à la nanotechnologie

    Si le Copen est une incontestable voiture plaisir, elle n'en oublie pas pour autant l'environnement. La mécanique se montre peu gourmande avec un cycle mixte annoncé de 6 litres aux 100 km pour 140 g de CO2 rejetés. De plus, le Copen dispose, comme le reste de la gamme Daihatsu, d'un "catalyseur super intelligent", plus efficace dans le temps grâce à la nanotechnologie. Comment ça marche ? Comme tous pots catalytiques, celui de la Copen dispose de métaux précieux (Palladium, Platine et Rhodium) capables d'épurer les polluants. Mais ces métaux se dégradent avec le temps, affectant la qualité de la dépollution. Afin de résoudre ce problème, les ingénieurs japonais ont mis au point un système permettant à ces métaux précieux de s'auto-régénérer grâce à un cristal de céramique, baptisé le pérovskite. Ce procédé permet du même coup de réduire la consommation de ces ressources naturelles rares et donc très chères. Puisque l'on évoque le coût, on peut dire que, d'un autre coté, le Copen fait payer assez cher son exotisme avec un tarif de 20 990 euros. Mais finalement, est-ce beaucoup pour rouler si différent ?


     Christophe Jaussaud

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