Comment bien choisir ses VP et ses VU ?
La première étape consiste à bien définir les populations concernées et l’usage futur des véhicules. S’agit-il de véhicules purement statutaires (majoritairement destinés à un usage personnel et à des déplacements professionnels occasionnels), de véhicules de fonction (mixant un usage professionnel et personnel) ou de véhicules représentant uniquement des outils de travail ? Il convient également d’identifier le nombre de collaborateurs concernés et de réfléchir à une éventuelle catégorisation à l’intérieur de chacune des populations. Règles d’équité et homogénéité de traitement seront de mise sur ces principes d’éligibilité.
Ainsi, sur une population purement statutaire, on peut par exemple distinguer les collaborateurs des comités de direction, comités exécutifs ou assimilés, et sur les véhicules de fonction, on peut proposer une liste de sélection de véhicules différente à des commerciaux et à leurs managers, le tout en induisant une notion d’expérience (débutants, confirmés…). Sur les véhicules uniquement à usages professionnels, il est ici possible de réfléchir à la technicité du métier des collaborateurs concernés (transports techniques particuliers, livraisons volumineuses, aménagements frigorifiques ou très spécifiques, poids des marchandises transportées, fréquences des arrêts, facilité de manipulation de la charge ou d’accès à la charge dans le véhicule…). Ce premier état des lieux permet d’avoir une vision globale des besoins de l’entreprise.
Etablir un panorama des objectifs
Il convient, dans une seconde étape, d’établir un panorama des objectifs auxquels souhaite répondre l’entreprise : contraintes budgétaires, fidélisation et motivation des collaborateurs, image de l’entreprise, objectifs établis en termes environnementaux et de sécurité, continuité de la mobilité assurée, fiscalité optimisée. Ainsi, on perçoit à ce stade que les choix ne seront pas simples et que les interactions d’objectifs de natures différentes peuvent intervenir. L’offre en termes de véhicules étant aujourd’hui très riche et très diversifiée, il convient donc de prendre le temps de réaliser une politique tenant compte des gammes de véhicules, des performances des motorisations et techniques, des énergies classiques et alternatives, des émissions de CO2, des performances d’achat possibles et, enfin, de l’anticipation des performances de revente. Mais le plus important est de traiter cette partie sous un angle de comparaison du TCO* véhicule.
Calculer un coût d’usage prévisionnel
Qu’il s’agisse de flottes de grandes entreprises, de flottes publiques ou de flottes de PME/TPE, une comparaison objective des véhicules qui tient compte d’aspects financiers (dépréciation, taux d’intérêt, valeur résiduelle, loyer financier), techniques (coûts de maintenance, pneumatiques, consommations de carburant, services souscrits), fiscaux (taxes, bonus/malus) et sociaux (charges sociales sur avantage en nature) permettra de calculer un coût d’usage prévisionnel des véhicules en fonction d’éléments connus ou évalués au départ. Il convient vraiment de considérer ces sujets comme nécessitant une expertise à part entière et globale, les entreprises tendant aujourd’hui à se reconcentrer sur leur core business et à se tourner vers les acteurs référents du marché qui pourront les aider à concilier l’ensemble de leurs objectifs, à assurer la continuité d’activité de leurs conducteurs, à mettre en place une mobilité adaptée et à satisfaire leurs collaborateurs.
* Total cost of ownership (coût de détention global).
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.