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Constructeurs

Carlos Ghosn confiant pour 2017

Publié le 16 décembre 2016

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Alors qu'il est officiellement devenu le P-dg de Mitsubishi, Carlos Ghosn s'est livré, avec sa casquette de P-dg de Nissan et depuis le Japon, au petit jeu des prévisions pour l'année 2017.

 

(AFP)

 

Le P-dg de Nissan, Carlos Ghosn, a dit vendredi s'attendre à beaucoup de volatilité en 2017, année marquée par de nombreux changements politiques aux Etats-Unis et en Europe, mais il reste confiant. "Je ne pense pas que ce sera une année difficile. Je pense qu'elle sera volatile, mais dans l'ensemble ce devrait être une bonne année pour l'industrie de l'automobile", a-t-il déclaré lors d'une table ronde avec la presse au siège du groupe à Yokohama (banlieue de Tokyo).

 

Le P-dg du constructeur japonais espère ainsi pour Nissan "un nouveau record de ventes", avec "une tendance positive en Chine", "un marché américain très sain" et "une reprise qui se poursuit en Europe". Il faudra cependant compter avec des turbulences sur les marchés, liées à l'arrivée de Donald Trump à la tête des Etats-Unis et à la tenue de nombreuses élections en Europe.

 

Carlos Ghosn a tout d'abord évoqué les taux de change : "Avant l'élection de M. Trump, tout le monde prédisait un renforcement du yen face au dollar, c'est exactement l'inverse qui s'est produit. C'est pourquoi nous allons être très modestes dans la prévision des cours des monnaies", a-t-il souligné. Idem pour les "matières premières" : "Leurs prix vont augmenter, qu'il s'agisse de l'acier ou du pétrole." Mais cette volatilité sera, selon le P-dg de Nissan, compensée par "le fait que la plupart des gouvernements mettent aujourd'hui l'accent sur les investissements dans les infrastructures", "c'est probablement le signe que 2017 sera une meilleure année en termes de croissance économique", a-t-il estimé.

 

Carlos Ghosn ne s'est pas montré inquiet non plus sur la volonté de M. Trump de renégocier l'accord de libre-échange Alena conclu entre les Etats-Unis, le Mexique et le Canada. "Nous ne spéculons pas, nous jugeons sur les faits. (...) Mais je ne suis pas si inquiet, parce que protéger les intérêts américains revient d'une certaine manière à protéger le commerce avec le Mexique", a souligné le responsable de Nissan. "S'il y a un changement, nous nous adapterons", a-t-il ajouté, rappelant que le constructeur japonais était "numéro un au Mexique, avec une part de marché de 25%".

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