BYD prend le pouls européen

...le public helvétique. L'occasion pour le visiteur d'appréhender un constructeur méconnu aux produits pour le moins surprenants. "Copier est une erreur. Arrivée tardivement dans l'automobile (1995), BYD est bien forcée de suivre la mode pour ce qui est du design. Nous apprenons en imitant des éléments libres de droits, pas ceux qui sont protégés", expliquait récemment Henri Li, directeur général des exportations de BYD, dans la Revue Automobile. Avec une F1, clone extérieur de la Toyota Aygo et intérieur de la Yaris, puis une F3R, qui joint une coque de Toyota Corolla à l'arrière d'une Chevrolet Lacetti, BYD ne cache pas ses sources d'inspiration. Côté technologie, le jeune constructeur, dont la maison mère est un des principaux fournisseurs de batteries rechargeables du monde, est loin d'être en reste par rapport à ses homologues européens. Il commercialisera en Chine un véhicule hybride rechargeable dès cet été et présentait à Genève six véhicules, dont deux entièrement électriques et deux hybrides, dont son concept high-tech "maison" Dual Mode. BYD entend devenir le leader mondial de la voiture électrique et des véhicules peu coûteux. Le constructeur qui a vendu plus de véhicules en Russie que Saab et Chrysler l'an dernier ne prévoit pas de commercialisation en France à moyen terme.

Photo : La petite citadine chinoise a incontestablement des airs de… franco-japonaise.