WorldSkills 2022 : l’avenir des métiers de l’automobile récompensé
Un peu moins de visiteurs qu’à l’accoutumée, mais il y avait du soulagement dans les allées d’Eurexpo à Lyon (69), pour la seconde phase des finales nationales des WorldSkills, du 12 au 15 janvier 2022. Après un report d’un an dû à la crise sanitaire, les 600 participants, tous âgés de moins de 24 ans, ont pu concourir dans 64 métiers, avec un objectif : être le meilleur de sa spécialité. Chaque région avait son représentant.
Pour le secteur automobile, six métiers étaient représentés. Voici le palmarès dans chacun d’entre eux :
Peinture automobile : Victor Berthelier (Grand Est)
Tôlerie-Carrosserie : Adrien Lapalus (Auvergne-Rhône-Alpes)
Maintenance des matériels : Simon Hubert (Pays de la Loire)
Mécanique Véhicule Industriel : Lucas Ianni (Auvergne-Rhône-Alpes)
Technologie automobile : Maxime Walch (Grand Est)
Cycle et Motocycle : Lucas Gaubert (Nouvelle-Aquitaine)
En peinture automobile, les concurrents se sont affrontés sur cinq épreuves. © Glasurit
Pour les vainqueurs, l’aventure ne s’arrête pas là : ils vont désormais participer à des stages d’entraînement jusqu’à l’automne prochain, et défendront les couleurs de la France à Shanghai (Chine), lors de l’épreuve mondiale des WorldSkills, du 12 au 17 octobre prochain.
Une expérience inoubliable
Les WorldSkills ne sont pas seulement une compétition. C’est d’abord une belle vitrine pour moult de professions, ce qui est appréciable compte tenu des difficultés de recrutement auxquelles beaucoup font face. "C’est le seul concours vu par du public dans le monde entier, nous expliquait sur place Thierry Girardeau, superviseur technique du pôle automobile. Quand on voit des jeunes avec des étoiles plein les yeux, qui rêvent de devenir à leur tour des compétiteurs, on sait qu’on a fait le job."
Les vainqueurs dans chaque métier représenteront la France à Shanghai en octobre 2022.
Sur un plan plus personnel, cette "Olympiade des Métiers" représente une opportunité majeure pour l’ensemble des participants. "C’est un vrai tremplin pour la vie professionnelle", affirmait entre deux épreuves Théo Girard, le concurrent normand en peinture automobile. "Je n’aurais pas eu la même carrière si je n’étais pas passé par les WorldSkills", confirmait Samuel Guinard, expert-métier de cette catégorie et compétiteur en 1999.
En peinture automobile, par exemple, plusieurs épreuves permettaient de départager les candidats : colorimétrie, décor de surface sur réservoir de moto, rayure sur portière à corriger, masquage d’une partie de véhicule ou encore micro-réparation avec séchage et teinte tri-couche. Lyon accueillera la prochaine édition mondiale des WorldSkills, en 2024.
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