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Le Conservatoire national des véhicules anciens s'internationalise

Publié le 9 mars 2020

Par Romain Baly
2 min de lecture
L'organisme de formation aux métiers de la restauration automobile poursuit son développement avec l'ouverture, à compter de la rentrée 2020, d'une classe internationale. Une initiative qui fait suite à la multiplication des stagiaires étrangers.
Depuis 2015, 350 stagiaires ont été formés par à Antony, dans les locaux du CNVA.

 

Cinq ans après son lancement, le Conservatoire national des véhicules anciens (CNVA) confirme son attrait. Dans un contexte ultra-porteur pour le marché des anciennes, l'organisme de formation dédié aux métiers de la restauration automobile a profité de la dernière édition de Rétromobile (5 au 9 février 2020) pour officialiser une grande nouvelle :  à compter de septembre 2020, le CNVA disposera d'une classe internationale.

 

Une vingtaine d'élèves attendus

 

Une suite logique dans la mesure où Luc Maurel, directeur-fondateur de l'organisme, indique accueillir de plus en plus de stagiaires étrangers (en provenance d'Italie, de Grande-Bretagne, de Belgique ou d'Allemagne) alors qu'en parallèle un nombre croissant d'élèves partent faire carrière en dehors de l'Hexagone. "De ce fait, l'ouverture internationale était une évolution naturelle pour nous", juge le responsable qui espère accueillir une vingtaine d'élèves dès la rentrée 2020.

 

Ce nouveau cursus, dispensé comme tous les autres à Antony (Hauts-de-Seine), sera calqué sur la formation française. 1 000 heures de cours (30 % théoriques et 70 % pratiques en atelier) sont prévus et seront dispensés en anglais, par des professeurs et des intervenants bilingue anglais ou nativement anglophones. Côté tarif, il en coûtera aux stagiaires environ 17 000 euros, ramené à 10 000 euros après abattement en cas d'autofinancement.

 

Bientôt une antenne à l'étranger ?

 

Au programme de cette formation qui se veut "très transversale" selon le directeur, un focus sur la mécanique et la carrosserie mais aussi des cours de sellerie, de formage ou encore d’histoire de l’automobile. La nouvelle promotion s’adresse à tous types de profils (50 % de jeunes de 18 à 24 ans titulaires de BTS, Bac pro, BEP CAP et 50 % d’adultes en reconversion) avec pour véritable critère déterminant : la passion des anciennes !

 

Depuis 2015, le CNVA a formé neuf promotions, soit plus de 350 stagiaires. Ancien pilote moto professionnel et fondateur d'un autre centre de formation pour les mécaniciens motos de compétition, Luc Maurel espère à terme rassembler une quarantaine de stagiaires par an dans cette formation et ouvrir une antenne du CNVA à l'étranger d'ici trois ans. A court terme, un autre défi attend le CNVA qui fera l’objet d’un audit en mars prochain afin d'être référencé au RNCP (Répertoire national de la certification professionnelle).

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