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Hausses des défaillances d'entreprises dans l'auto

Publié le 15 octobre 2013

Par Armindo Dias
2 min de lecture
Le nombre de redressements et de liquidations judiciaires chez les professionnels du commerce et de la réparation de véhicules a augmenté de 1,4% au troisième trimestre, selon la dernière analyse d'Altares.
Le nombre de redressements et de liquidations judiciaires chez les professionnels du commerce et de la réparation de véhicules a augmenté de 1,4% au troisième trimestre, selon la dernière analyse d'Altares.

Le secteur du commerce et de la réparation de véhicules n'a pas échappé aux défaillances d'entreprises au troisième trimestre. En effet, d'après la dernière analyse trimestrielle de la société Altares, le nombre de redressements et de liquidations judiciaires y a progressé de 1,4% sur la période.

Altares a comptabilisé très précisément 424 défaillances d'entreprises (418 au troisième trimestre 2012). Le même secteur du commerce et de la réparation de véhicules a par ailleurs totalisé l'ouverture de seize procédures de sauvegarde entre le 1er juillet et le 30 septembre 2013 (-11,1%). Mais il peut s'estimer heureux au vu des défaillances enregistrées au niveau de l'ensemble des entreprises.

Une hausse de 7,5%

Tous secteurs d'activités confondus, le nombre de redressements et de liquidations judiciaires a progressé de 7,5% au troisième trimestre. Il y en a eu très exactement 12790 (9069 liquidations et 3721 redressements). "Le nombre d'entreprises qui ont déposé le bilan [sur la période] est ainsi comparable à celui observé au cours de l'été 2009", souligne Altares. Il était alors de 12657. "L'ensemble des sociétés défaillantes [au troisième trimestre] pèse 4,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires et affiche une perte nette de 200 millions d'euros", poursuit Altares.

Des sociétés gourmandes en cash

La société spécialiste de l'information sur les entreprises a par ailleurs constaté, qu'outre leur manque de fonds propres, les sociétés défaillantes se caractérisaient aussi beaucoup par "une exploitation très gourmande en cash". "Le poste clients, c’est-à-dire l'argent «dehors», représente 30% du total de l'actif, précise Altares. Les sociétés doivent alors trouver du financement pour compenser ce chiffre d'affaires pas encore rentré. Les prêteurs financiers sont donc sollicités mais ce recours, lorsqu'il aboutit, génère une charge financière. Le «refuge» fournisseur est donc privilégié. [Mais] si l'équilibre clients-fournisseurs est alors financièrement trouvé, la question du manque de cash reste en suspens et l'argent qui était dehors reste dehors."

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