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Suzuki se la joue Solitaire

Publié le 15 juin 2017

Par Tanguy Merrien
3 min de lecture
La marque japonaise est le fidèle partenaire de la Solitaire du Figaro. L'occasion pour le constructeur de montrer lors des villes étapes son savoir-faire et de mettre à contribution ses distributeurs locaux. Comme ce fut le cas à Concarneau cette semaine.

 

Le lien qui unit Suzuki et la Solitaire du Figaro est une longue histoire. En effet, la filiale française de la marque japonaise s'est intéressée dès 2008 à cette mythique course au large qui réunit chaque année les meilleurs marins du monde. Jusqu'à 2011, Suzuki était en effet le partenaire principal de la Solitaire. "Notre engagement dans cette course en tant que partenaire s'inscrivait dans une certaine logique. En effet, nous avons toujours pensé que la voile, et en particulier la Solitaire, partageait les mêmes valeurs que celles que nous mettons en avant au sein de nos produits", explique Stéphane Magnin, directeur commercial de Suzuki France.

 

Des distributeurs impliqués

 

Malgré la crise, la marque japonaise n'a pas renoncé à ses engagements, Suzuki est juste devenue partenaire officiel en lieu et place de partenaire principal. La présence de la marque ne passe pas inaperçue : logos, totems, stand et expositions de voitures sont le lot des équipes Suzuki à chaque étape de la Solitaire sur le sol français cette année, comme c'est le cas à Bordeaux, Concarneau et Dieppe. La marque fait également coup double puisque le constructeur produit des moteurs de bateaux via sa filiale Suzuki Marines, qui équipe la plupart des marins présents en course.

 

Lors de l'étape à Concarneau (29), ce sont une dizaine de voitures qui sont mises à disposition aussi bien par le siège que par le distributeur local : Bretagne Automobile dirigé par Alain Cachia et représenté lors de l'étape par Pascal Seznec, qui s'occupe pour l'opérateur des affaires Suzuki. "Nous impliquons nos distributeurs locaux dans cette opération, car c'est une façon pour eux de parler de la marque, de leurs affaires et d'intensifier leur communication locale, voire plus…", explique encore Stéphane Magnin. L'an passé, lors de l'étape de Paimpol (22), six véhicules avaient été vendus par le distributeur local (Francis Poupeau).

 

25 000 unités en 2017

 

Dans le port finistérien, les nouvelles Ignis ou Swift étaient au premier rang et présentées aux yeux de tous. Une aubaine pour la marque, dont les nouveautés ont été nombreuses ces derniers mois. Une façon aussi de rappeler les ambitions de Suzuki en France : 25000 unités visées à fin 2017 au lieu des 23000 initialement estimées. "Les démarrages des Ignis et Swift sont si bons que nous avons revu nos objectifs à la hausse", ajoute Stéphane Magnin. En quatre mois, 3200 commandes d'Ignis ont été enregistrées pour 1000 Swift en l'espace de quatre semaines… Suzuki a le vent dans les voiles…

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