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Sale temps pour le lavage !

Publié le 12 juin 2013

Par Marc David
2 min de lecture
La météo catastrophique du mois de mai et plus globalement des premiers mois de l’année 2013 n’a pas été sans influence sur l’activité du lavage, avec une baisse des résultats d’exploitation de l’ordre de 20%.
La météo catastrophique du mois de mai et plus globalement des premiers mois de l’année 2013 n’a pas été sans influence sur l’activité du lavage, avec une baisse des résultats d’exploitation de l’ordre de 20%.

Avec des températures moyennes inférieures de plus de 2°C en dessous des normales de saison, le mois de mai 2013 restera comme l’un des plus froids de ces trente dernières années. En outre, avec une pluviométrie importante, les inondations, et peu de jours de soleil, propices à l'entretien des véhicules, l'activité lavage a sombré.

Ces perturbations sévères, en effet, se sont révélées néfastes du côté des exploitants. Valérie Laugel, directrice du réseau en propre d’Hypromat, le confirme au regard des résultats de ses 74 stations Eléphant Bleu réparties sur l’ensemble du territoire, y compris la région parisienne. "Certes, le début du mois de mai s’est révélé porteur sur le Sud-Est, de Montpellier à Nice en passant par Antibes, indique-t-elle. Mais cela s’est nettement dégradé à partir du 20 mai."

Ainsi, selon elle, si la baisse de l’activité lavage est ressentie depuis octobre/novembre 2012, le mois de mai à lui seul a enregistré une baisse moyenne de l’activité équivalente à 18% par rapport à la même période 2012, du fait de l’accumulation des jours de pluie sans aucune perspective de soleil. Evidemment, en fonction des régions, on peut même avancer que la régression a dû se situer à -30% pour certains exploitants. Mais Valérie Laugel d’expliquer : "On le sait, l’aspect intéressant pour le lavage est l’alternance entre la pluie et le soleil. En fait, la pluie en elle-même n’est pas forcément négative, en revanche, lorsqu’elle persiste des jours et des jours durant sans l’apparition d’un rayon de soleil, les consommateurs ne viennent pas faire laver leur véhicule en station. D’ailleurs, le constat se révèle identique pour les épisodes neigeux."

La conséquence est facilement vérifiable : le retour à la normale engendre souvent une sorte de "ruée vers l’or". Cela dit, la météo est une chose, le contexte économique en est une autre. Quelle incidence a le pouvoir d’achat en baisse ? "On constate surtout une diminution de la fréquence de lavage, un phénomène apparu dès la fin 2011 en dépit d’une météo plutôt favorable, note Valérie Laugel. Apparemment, si le panier moyen demeure stable, le consommateur fréquenterait la station de lavage une fois tous les deux mois plutôt qu’une fois par mois." Dans l’absolu, cette fréquence de lavage serait aujourd’hui de 6/7 fois/an contre 12 fois/an auparavant.

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