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Sage est à vendre

Publié le 28 mars 2013

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
Soucieux de redonner de l’élan à sa croissance, l’éditeur de solutions de gestion a décidé de recentrer ses activités. Une stratégie qui implique quelques sacrifices.
Guy Berruyer, P-dg de Sage.

Certains projets ne sont pas faciles à mettre en œuvre. D’autant plus quand ils impliquent de revendre une partie de son entreprise. C’est pourtant la démarche qu’a entamée le groupe Sage, en vue de se recentrer sur son cœur de métier, la fourniture de solutions de comptabilité, de paie, des ERP et des produits associés aux entreprises allant des start-ups aux sociétés du mid-market. L’annonce est passée presque inaperçue au mois de février dernier. “Nous devons libérer des ressources et des investissements pour les réaffecter sur notre cœur de métier et notre future croissance, expliquait alors Guy Berruyer, le P-dg de Sage, dans un communiqué. Les activités que nous cédons sont depuis plusieurs années gérées séparément de nos activités principales. La décision de nous en séparer apporte clarté à tous ceux impliqués dans ces business.”

Sage Automotive sur la liste

Quelques appartements ont déjà trouvé des repreneurs. C’est le cas de Sage Non-Profit Solutions qui intégrera Accel-KKR, tout comme de Sage SalesLogix et Sage ACT! qui entreront dans le giron de Swiftpage. En France, trois divisions sont en cours de cession. Il s’agit de C&I (collectivités locales et immobilier), ATL (agroalimentaire, transport et logistique) et Sage Auto, celle-là même qui accompagne les constructeurs et les distributeurs. Le package inclut par ailleurs Aytos, la branche espagnole spécialisée dans les collectivités locales. Des négociations “exclusives” ont débuté, en janvier, avec Argos Soditic. Il s’agit d’un fonds d’investissement spécialisé notamment dans le LBO (reprise avec effet de levier), avec ou sans dette. “Nous avons un intérêt pour cette opération, a confirmé une porte-parole du groupe franco-suisse. Il y aura tout à refaire et nous espérons boucler ce dossier rapidement.”

Pour mémoire, le chiffre d’affaires de Sage est à la stabilité dans l’Hexagone, à 324 millions d’euros en 2012 contre 325 millions en 2011. L’activité a été soutenue par la croissance des activités de souscription tandis que celles liées à la vente de logiciels se contractaient, suivant la tendance globale du groupe. Cette situation reflète la volonté de Sage France d’augmenter la part d’activité liée au service.

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