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Renault et Nissan en appellent aux élus

Publié le 25 novembre 2011

Par Armindo Dias
3 min de lecture
Les deux constructeurs ont rappelé que les élus avaient un rôle à jouer sur le marché des véhicules électriques lors de la 94e édition du Salon des Maires et des Collectivités Locales. Il y aurait même urgence en la matière !
Les deux constructeurs ont rappelé que les élus avaient un rôle à jouer sur le marché des véhicules électriques lors de la 94e édition du Salon des Maires et des Collectivités Locales. Il y aurait même urgence en la matière !

Crise ou pas crise, les élus doivent aussi s'investir dans le déploiement de bornes de recharge pour VE. C'est en résumé le message qu'ont tenu à faire passer des représentants des constructeurs Renault et Nissan au cours d'une conférence-débat qui s'est tenue la semaine dernière lors du Salon des Maires et des Collectivités Locales (Il s'est tenu du 22 au 24 novembre à la Porte de Versailles à Paris.). "Il y a urgence  à déployer des bornes en France", a même déclaré Ziad Dagher, le chef du business développement des véhicules électriques chez Renault. Et pour cause : elles y sont relativement peu nombreuses par rapport à d'autres pays européens  alors que les constructeurs se sont déjà presque tous mis en ordre de bataille. "Nous nous sommes préparés depuis longtemps et nous estimons toujours que les VE représenteront 10 % du marché mondial de l'automobile à l'horizon 2020", a aussi souligné Ziad Dagher. D'ici là, Nissan aura très sûrement déployé les 400 bornes de recharge rapide qu'il s'est engagé à offrir à des entreprises et partenaires "Zero Emission Mobility" en Europe. Et bien sûr, il s'agira du modèle de borne qu'il a mis lui-même au point, un modèle qui répond à la norme CHAdeMO, délivre une puissance d'environ 50 kW et autorise une recharge de batteries à 80 % en moins de 30 minutes.

Une dead-line à tenir

 "Nous avons douze mois pour les déployer", a indiqué Olivier Paturet, le responsable de la business unit Zéro Emission pour l'Europe chez Nissan. Pour ce dernier, il convient d'assurer un déploiement rapide de ces infrastructures afin de les rendre visibles le plus tôt possible. Et ce, y compris en France. "Nous avons du retard par rapport à d'autres pays du Nord de l'Europe", a poursuivi Olivier Paturet. La preuve ? DBT a fait savoir au cours de cette même conférence-débat qu'il avait déjà installé au niveau mondial quatre fois plus de bornes qu'en France. "6 000 sont en exploitation à travers le monde", a aussi précisé Hervé Borgoltz, le P-dg de DBT-DBT CEV. Ceci étant dit, les choses avancent aussi dans l'Hexagone : la communauté d'agglomération rennaise Rennes Métropole a profité du Salon des Maires pour annoncer qu'elle allait lancer une Assistance à Maîtrise d'Ouvrage destinée à étudier les meilleurs sites où installer des bornes dans l'agglomération et à Rennes (le chef-lieu de la région en compte aujourd'hui une petite dizaines). "Nous avons signé la charte des villes électro-mobiles, tester l'autopartage de VE en partenariat avec PSA Peugeot Citroën et soutenons financièrement les acquéreurs de bornes pour VE", a relevé Gwenaële Hamon, la vice-présidente de Rennes Métropole chargée du développement économique.

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